À Blois, la rentrée sportive s’ouvre par un rendez-vous devenu incontournable : la Fête du Sport. Le samedi 6 septembre 2025, de 14h à 18h30, les rues Denis-Papin et Porte-Côté seront rendues piétonnes et transformées en vaste terrain de jeu, de démonstration et de rencontre.
Plus de soixante clubs y installeront leurs stands pour présenter disciplines et projets, tandis que sportifs amateurs et confirmés offriront au public des démonstrations allant du tennis de table au rugby, de la danse contemporaine à l’escalade, du hip hop au judo. Un espace Sport Santé prendra place au cœur du dispositif, prolongeant l’accent mis sur la prévention et le vieillissement actif. Cette année, la municipalité renforce précisément ce dernier volet, convaincue de son rôle essentiel dans le maintien de l’autonomie. De nouveaux créneaux ont aussi été créés pour les actifs, le midi et en soirée, afin de faciliter l’intégration du sport dans des rythmes de vie contraints.
Cette manifestation annuelle accompagne un mouvement de fond. D’après le baromètre sport Odoxa – Winamax – RTL publié le 31 août 2025, près d’un Français sur deux pratique déjà un sport chaque semaine, et un sur cinq a l’intention d’en faire davantage cette année. Le sport est désormais envisagé d’abord comme un moyen de rester en bonne santé – 73 % des personnes interrogées en font leur première motivation, avec un taux qui atteint 83 % chez les plus de 65 ans – avant l’amélioration de la condition physique (59 %) ou la gestion du stress (40 %). Ce sont les réseaux sociaux, les grands événements comme les Jeux de Paris 2024 et les exploits des champions qui incitent une partie du public à franchir le pas, mais c’est la recherche de bien-être qui guide la pratique.
Les freins à la pratique demeurent cependant réels. L’enquête Odoxa rappelle que 37 % des Français invoquent le manque de motivation, 36 % le manque de temps et 32 % le coût des activités. La Fête du Sport, en réunissant clubs, pratiquants et curieux au cœur de la ville, entend faire passer le cap. Elle permet de mesurer la richesse de l’offre locale, mais aussi d’inscrire chaque démarche individuelle – qu’il s’agisse d’un enfant qui découvre le baby-sport, d’un adulte qui cherche une activité conviviale ou d’un senior qui s’oriente vers la gym douce – dans une dynamique collective. Le sport, à Blois comme ailleurs, ne se réduit pas à la compétition : il est un bien commun, un outil de santé publique et un facteur de lien social.
