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Expression d’indignation suite à l’arrestation au collège d’un élève étranger

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Un ensemble d’organisations syndicales, d’associations, de collectifs et de partis politiques, rapporte un événement qui a suscité une vive indignation : un élève étranger a été arrêté mardi dernier au collège de Blois Vienne, plongeant la communauté éducative et les organisations de défense des droits dans un état de profonde colère.

Dans le communiqué de presse, on peut lire que l’arrestation a eu lieu dans des circonstances particulièrement controversées. Des gendarmes de Contres sont venus chercher un élève scolarisé dans la classe d’UPE2A (unité pédagogique pour élèves allophones arrivants). « Il est scandaleux qu’une mesure d’obligation de quitter le territoire français (OQTF), notifiée le matin même à la famille, soit appliquée pendant le temps scolaire ou périscolaire », s’insurge le collectif d’organisations, incluant la FSU41, la CGT educ’action 41, Sud éducation 41, SGEN-CFDT 41, FCPE41, la Ligue des droits de l’homme – section de Blois Loir-et-Cher, SOS Racisme, la Cimade, le PS 41, le PCF41, EELV 41, La France Insoumise, NPA 41, le Collectif pas d’enfant à la rue Loir-et-Cher et le Collectif des sans papiers et demandeurs d’asile 41.

L’enfant, sans avoir commis aucun délit, a été extrait de sa classe devant ses camarades et emmené par des gendarmes. La famille a été conduite à l’aéroport et expulsée vers l’Inde immédiatement, sans possibilité de recours contre la mesure d’expulsion. « À l’indignité, les pouvoirs publics ont donc ajouté une atteinte au droit de cette famille », déplore le communiqué.

Cette intervention a eu lieu juste après la journée internationale des droits de l’enfant, soulignant un contraste frappant avec les valeurs célébrées ce jour-là. Plus de 500 personnes s’étaient rassemblées devant la préfecture de Blois pour dénoncer la politique d’exclusion. Les organisations signataires expriment leur « profonde colère face à une situation qui nous ramène plus de 15 ans en arrière », rappelant des temps où les enfants de parents sans papiers étaient régulièrement ciblés. Elles demandent que les valeurs de fraternité et d’humanité priment sur l’application de politiques strictes.

L’Inspectrice d’académie de Loir-et-Cher a réagi en rappelant aux chefs d’établissement que l’application d’une mesure d’OQTF dans le champ scolaire ou périscolaire n’est pas acceptable. Les organisations appellent également les personnels à protéger les enfants sans papiers et à leur permettre de suivre une scolarité dans les meilleures conditions.

Alors que la loi immigration doit être discutée à l’Assemblée Nationale, les organisations signataires réaffirment leur opposition à un projet qui prévoit de durcir les conditions d’accueil et une intensification des expulsions.

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