L’impact de la génération Z sur le monde du travail

La génération Z, également connue sous le nom de « post-millennials », englobe les individus nés entre 1997 et 2012. Cette génération entre dans un marché du travail marqué par des transformations rapides, accentuées par la digitalisation et les répercussions de la pandémie de COVID-19. Pour mieux comprendre leurs attentes et leurs expériences, l’IFOP, avec la Confédération Nationale des Junior-Entreprises, a mené une enquête cet été.
L’étude révèle un niveau élevé de satisfaction professionnelle parmi les jeunes de la génération Z, avec 83% des répondants affirmant que la réalité de leur poste correspond à leurs attentes. Cette adéquation est renforcée par le fait que 79% des jeunes estiment que leur formation les a bien préparés pour leur poste actuel. Cette satisfaction transcende les différents niveaux de diplômes, indiquant une bonne intégration des jeunes dans le monde du travail grâce aux cursus adaptés aux besoins contemporains des entreprises.
Entrepreneuriat : ambition et réalité
L’attrait pour l’entrepreneuriat est particulièrement fort, avec 71% des jeunes ayant envisagé de créer leur propre entreprise. Cette inclination pour l’autonomie et la création est cependant tempérée par des craintes significatives : 52% des jeunes citent la peur de l’échec et 51% mentionnent le manque de financement comme principaux obstacles. Ces barrières sont plus prononcées chez les femmes et les jeunes sans diplôme.
Priorités professionnelles et équilibre de vie
La rémunération reste un critère important, cité par 43% des jeunes comme un facteur déterminant dans le choix d’un emploi. Toutefois, la génération Z montre une valorisation presque équivalente de l’ambiance de travail (42%), signe d’une recherche d’épanouissement au travail. Plus de la moitié (52%) des jeunes se disent prêts à accepter un emploi moins rémunérateur si celui-ci offre plus de satisfaction personnelle, reflétant un changement de paradigme vers la valorisation du bien-être au travail.
Le rôle de l’engagement associatif
L’étude souligne également l’importance de l’engagement associatif, perçu comme un levier de développement personnel et professionnel par 83% des jeunes. Cependant, seulement 63% estiment que cet engagement est suffisamment encouragé durant les études ou dans les entreprises. Cette observation suggère un besoin accru de reconnaissance et d’intégration de ces expériences dans les parcours professionnels, pouvant faciliter la transition vers le marché du travail et enrichir les compétences des jeunes.