La salle Les Lobis rouvre ses portes, Cap Ciné est toujours actif, quelles sont les sorties cinéma du mercredi 21 août 2024 ? Voici un aperçu :
- « Emilia Perez » (Réalisé par Jacques Audiard) – Le film suit Emilia Perez, une femme transgenre, qui se retrouve mêlée à des affaires criminelles tout en tentant de redéfinir sa vie et son identité. Le scénario met en lumière les défis et les conflits internes que traverse Emilia, tout en intégrant des éléments de suspense qui sont la signature d’Audiard. « Emilia Perez » a été présenté au Festival de Cannes 2024. Le film a reçu un accueil chaleureux et a été particulièrement remarqué pour sa mise en scène et la performance de l’actrice principale. Bien qu’il ait été bien reçu, le film n’a pas remporté la Palme d’Or, mais il a été distingué par le prix d’interprétation et le prix du jury.
- « The crow » (Réalisé par Rupert Sanders) – Ce reboot du classique des années 90 revisite le mythe de l’oiseau noir avec un mélange de fantastique et d’horreur. Si le film bénéficie d’une esthétique soignée, les critiques sont partagées sur la nécessité de cette nouvelle version. Certains louent la modernisation visuelle, tandis que d’autres regrettent l’absence de l’âme et de l’intensité de l’original.
- « Le dernier bus » (Réalisé par Gillies MacKinnon) – Ce road-movie mélancolique suit un vieil homme traversant le Royaume-Uni en bus pour honorer la mémoire de sa défunte épouse. Touchant et rempli de moments poignants, le film a été bien accueilli, particulièrement pour la performance émotive de Timothy Spall.
- « Mémé dans les orties » (Réalisé par Aram Hekinian) – Cette comédie légère et familiale explore les relations intergénérationnelles dans un cadre bucolique en Bretagne. Le film offre un moment agréable, bien que peu révolutionnaire, avec une bonne dose d’humour et de tendresse.
- « Hijo de Sicario » (Réalisé par Astrid Rondero et Fernanda Valadez) – Ce drame mexicain suit l’histoire d’un jeune homme pris dans les filets de la violence des cartels. Le film se distingue par son réalisme brut et sa capacité à capturer l’atmosphère oppressante d’une vie marquée par le crime, bien qu’il puisse parfois être difficile à regarder.
- « Anzu, chat-fantôme » (Réalisé par Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita) – Adapté d’un manga, ce film d’animation japonais propose une histoire douce-amère d’une jeune fille et d’un chat fantôme protecteur. Les critiques saluent la fidélité à l’œuvre originale et la qualité de l’animation, bien que le film puisse sembler un peu lent pour certains spectateurs.
- « Sylvanian families, le film : le cadeau de Freya » (Réalisé par Kazuya Konaka) – Ce film d’animation japonais est destiné aux plus jeunes et plonge les spectateurs dans l’univers doux et coloré des Sylvanian Families. Les critiques saluent le charme nostalgique du film, bien que son public cible reste principalement les enfants.
- « Zénithal » (Réalisé par Jean-Baptiste Saurel) – Ce thriller psychologique explore les thèmes de la jalousie et de la manipulation dans un contexte où le protagoniste est accusé à tort d’un meurtre. Le film est un cocktail tendu de suspense et de noirceur, porté par une interprétation convaincante de Vanessa Guide et Franc Bruneau.
- « Girls will be Girls » (Réalisé par Shuchi Talati) – Ce drame indien se déroule dans les années 1990 et explore les tensions entre la modernisation occidentale et les traditions indiennes. Le film suit une adolescente dans un pensionnat d’élite et sa relation complexe avec sa mère. Les critiques louent la profondeur des thèmes abordés et la représentation authentique de l’époque, bien que le rythme puisse être considéré comme lent pour certains.
- « Blink twice » (Réalisé par Zoë Kravitz) – Ce thriller tendu met en vedette Channing Tatum dans un rôle où il doit naviguer entre le mensonge et la vérité dans un environnement plein de danger. Les critiques sont divisées, certains trouvant le film intense, tandis que d’autres estiment que l’intrigue manque de profondeur.
- « Entre le ciel et l’enfer » (Réalisé par Akira Kurosawa) – Dans les sorties cinéma, on trouve ce classique de 1963 qui fait l’objet d’une reprise en salles. Il s’agit d’un drame-thriller où un industriel est confronté à un dilemme moral après l’enlèvement du fils de son chauffeur. Les critiques sont unanimes sur la qualité intemporelle de ce film, considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de Kurosawa.
- « Le Soldat bleu » (Réalisé par Ralph Nelson) – Autre reprise, ce western de 1970 revient sur les écrans avec son histoire poignante sur la violence des conflits entre l’armée américaine et les peuples autochtones. Bien que controversé lors de sa sortie initiale, le film est aujourd’hui reconnu pour sa critique de l’impérialisme américain.
