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Comment gérer les périodes d’inactivité sur un CV

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Sur le marché de l’emploi, un CV sans « trous » est considéré par beaucoup comme idéal. Toutefois, la réalité est que de nombreux professionnels rencontrent à un moment donné une période d’inactivité. Que ce soit pour raisons médicales, familiales, ou tout autre motif, la question demeure : comment présenter ces pauses professionnelles sans nuire à ses chances d’embauche ?

La transparence avant tout

La tentation peut être grande de masquer ou d’omettre une période d’inactivité sur un CV, espérant que le recruteur ne le remarque pas. Toutefois, cette stratégie peut se retourner contre le candidat. Par conséquent, la sincérité est de mise.

Chaque période d’inactivité a sa propre histoire, et bien souvent, elle apporte une plus-value insoupçonnée :

  • Arrêt maladie : Si la période d’arrêt est récente, inutile d’entrer dans les détails médicaux. L’essentiel est de montrer que vous êtes désormais prêt à vous investir pleinement dans un nouveau poste.
  • Fin de contrat ou plan social : Ces arrêts professionnels peuvent être l’occasion de se former, de se reconvertir ou de réaliser des projets personnels. Un licenciement économique, par exemple, n’est pas de la faute du salarié et ne devrait donc pas être vu comme un handicap.
  • Congé sabbatique : Voyages, projets humanitaires, formations… Ces expériences enrichissantes sont souvent valorisées par les entreprises à la recherche de profils ouverts et adaptables.
  • Obligations familiales : Prendre soin d’un proche ou élever un enfant sont des responsabilités majeures. Ces périodes montrent un engagement certain et peuvent être valorisées, notamment dans des postes nécessitant d’importantes qualités humaines.

Conseils pratiques

Pour ceux qui s’inquiètent encore de la façon de présenter ces périodes, quelques astuces peuvent faire la différence :

  • Opter pour un CV fonctionnel : Ce format met l’accent sur les compétences et réalisations, plutôt que sur la chronologie.
  • La lettre de motivation : Une occasion en or de parler de manière proactive de ces périodes d’inactivité et d’expliquer en quoi elles peuvent être bénéfiques pour le poste visé.
  • Se préparer pour l’entretien : Réfléchir à l’avance à la manière d’aborder le sujet permettra d’être plus confiant le jour J.

En somme, la clé est de transformer ces périodes d’inactivité en atouts, en mettant l’accent sur la croissance personnelle et professionnelle qu’elles ont permis. Après tout, la vie n’est-elle pas faite d’expériences diverses et variées qui nous façonnent et nous rendent uniques sur le marché de l’emploi ?

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