Illumine Tes Sens : la voie singulière de Jessica Lofé

À Cour-Cheverny, une praticienne hors du commun conjugue hypnose, numérologie, astrologie, soins énergétiques et intuition pour accompagner ses clients. Portrait sans détour d’une femme qui se revendique “hors cadre”, mais jamais hors sol.
Jessica Lofé dit être « dans le monde spirituel » depuis une quinzaine d’années. Un basculement intérieur que rien, a priori, ne laissait présager : c’est au décès de sa grand-mère — figure maternelle essentielle — que les premières synchronicités surgissent dans son quotidien. S’ouvre alors une voie qu’elle dit innée, inexplicable, mais impérieuse : aider les autres. Elle commence par la photographie, en capturant des émotions. Puis bifurque : chasseuse de tête dans le travail temporaire, elle abandonne cette voie jugée vide de sens pour créer, en 2015, son entreprise de conseillère en gestion patrimoniale.
Le tournant thérapeutique s’opère plus tard. En 2017, un hypnothérapeute qu’elle côtoie la pousse à se former. Elle n’a pas encore le temps. Mais en décembre 2021, une grossesse découverte tardivement l’oblige à prendre du recul. Elle profite du congé maternité pour se former à l’hypnose — mais aussi à la psychosomatique, aux névroses, à l’astrologie, au design humain, à la numérologie, aux soins énergétiques et aux pratiques oraculaires. Une mosaïque de compétences qu’elle articule dans une structure ouverte en septembre 2022 : Illumine Tes Sens.
Son approche commence par un premier rendez-vous long — entre 1h30 et 2h — qui constitue un moment-clé. Jessica y déploie ses outils diagnostiques : situation personnelle, familiale, professionnelle, traumatique, mais aussi données de naissance, signe astrologique, lecture numérologique, prénoms. Elle en tire un “débrief”, une première cartographie des tensions à travailler. « À la fin du premier rendez-vous, je leur fais une analyse et un plan de traitement », explique-t-elle. Chaque séance suivante, d’une heure environ, s’adapte aux besoins et aux évolutions du client. Hypnose, harmonisation énergétique, tirage d’oracle ou calcul du taux vibratoire s’imbriquent selon les cas. « Je ne travaille pas sur les symptômes, mais sur les causes », précise-t-elle. Et si la personne stagne ou n’est pas prête, elle préfère arrêter. « Je ne prends pas de l’argent pour prendre de l’argent. »
Son écoute, fine, repose aussi sur des ressentis. Elle explique « recevoir des messages » ou des « flashs », notamment sur des traumas profonds. « Je reçois l’information dans ma tête, et je la sors ensuite. Je ne fais plus attention à comment elle arrive. Je sais juste que c’est là. »
Astres, chiffres, héritages et souffles de l’âme
Si elle propose une gamme très large de pratiques, Jessica Lofé insiste : ce sont les besoins du client qui guident le choix de l’outil. L’astrologie ou la numérologie viennent souvent après un cycle thérapeutique, pour aller plus loin. Pour elle, tout est cohérent : les lectures énergétiques, les cycles karmiques, la vibration du prénom, l’histoire familiale, la posture du corps, la date de naissance. Elle en est convaincue : « On choisit son heure de naissance, son lieu de naissance, sa date de naissance, son prénom et sa famille d’incarnation. » Et elle le dit avec prudence mais fermeté : « Ce sont mes croyances. Je les expose à mes clients, mais je respecte s’ils ne les partagent pas. Je ne suis pas comme les autres. » Elle sait que cela lui vaut des critiques. « On dit que je fais tout et donc rien. On m’a traitée d’arnaqueuse. » Mais elle revendique son approche complète. Car, l’existence, selon elle, est un scénario de réparation. « Si on ne suit pas ce que l’âme est venue régler, il peut y avoir des maladies, des blocages, voire une mort prématurée. L’âme se réincarne alors ailleurs. »
De zéro à trois ans : l’origine des maux dans la mémoire du corps
Pour Jessica Lofé, les premières années de la vie – en particulier la période de zéro à trois ans – sont déterminantes. C’est là, affirme-t-elle, que s’inscrivent les problématiques les plus profondes. Cette tranche d’âge, encore largement inconsciente pour l’individu, est selon elle le creuset des schémas émotionnels, des traumas initiaux, des douleurs non exprimées que le corps transcrit ensuite sous forme de comportements ou de symptômes.
Dans cette lecture psychosomatique et transgénérationnelle, Jessica Lofé relie explicitement les actes ou habitudes de l’adulte aux carences de l’enfance. Pour elle, la racine d’un comportement compulsif peut se trouver dans l’abandon, la peur, ou l’insécurité vécus durant ces toutes premières années. Ces douleurs précoces, qui ne sont souvent pas nommées, laissent pourtant des empreintes durables dans l’organisme comme dans le psychisme.
Plus encore, l’hypnothérapeute considère que certaines épreuves vécues très tôt, ou certains blocages, étaient déjà inscrits avant même l’apparition des événements déclencheurs. Elle affirme que ce n’est pas seulement l’environnement qui détermine ces vécus précoces, mais une « mission de vie » préexistante, choisie par l’âme. « Il y a quelque chose qui est là avant les faits de vie », insiste-t-elle. « Rien n’arrive par hasard »

Donner à chacun la hauteur qui lui manque
Jessica Lofé se voit comme une facilitatrice d’élévation. « Je leur apprends à prendre de la hauteur, à vibrer différemment. » Pour elle, ce changement vibratoire modifie la réalité : les personnes attirent alors autre chose, un cercle vertueux s’installe. Elle invite ses clients à différencier ce qu’ils peuvent contrôler de ce qu’ils ne peuvent pas, à lâcher prise. Et cela fonctionne, assure la patricienne. « Ils voient que ça marche, alors ils continuent. » Les problématiques abordées sont souvent multiples : abus, abandon, peurs ancrées, relations toxiques, dépendances. Elle cherche les causes profondes. Jessica vit de son activité, et le dit sans détour. Elle sait que cela peut interroger. Mais elle l’assume : « Comme tout travail mérite salaire, je n’ai pas de problème à me faire payer à la hauteur de ce que je vaux. » Et quand les clients sont en difficulté, elle s’adapte. Quoi qu’il en soit, l’hypnothérapeute souligne qu’elle tient, avant tout, à être digne de la confiance qu’on lui accorde. Observer un client évoluer, changer, se libérer, se redresser — cela constitue pour elle une récompense. « Aider les gens, constater leur transformation, voir le chemin parcouru entre la première et la dernière séance, c’est ma plus grande fierté. Et moi ça, ça n’a pas de prix en fait, c’est inestimable. »
Pour plus d’informations : jessicalofe-illuminetessens.fr