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L’Alabama prêt à tout pour exécuter Kenneth Eugene Smith

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Kenneth Eugene Smith, un détenu dans le couloir de la mort en Alabama, va sauf revirement devenir la première personne dans le monde exécutée par inhalation d’azote. La Cour suprême des États-Unis et une cour d’appel fédérale ont toutes deux refusé d’arrêter le processus de mise à mort. L’exécution de Kenneth Eugene Smith est prévue ce jeudi à 18h, heure locale, à la prison correctionnelle William C. Holman à Atmore.

Les avocats de Smith ont demandé à la cour de stopper l’exécution en raison des risques associés à cette méthode non testée, qui a été publiquement remise en question par l’ONU et des médecins. Smith, âgé de 58 ans, a aussi exprimé ses préoccupations quant à la méthode d’exécution, et notamment la probabilité qu’il s’étouffe dans son propre vomi, un effet secondaire connu de la privation d’oxygène. Un risque d’autant plus grand qu’il souffre de nausées dues à son trouble de stress post-traumatique, un état développé après une tentative d’exécution ratée en 2022 car les bourreaux n’ont pas réussi à insérer des intraveineuses avec des médicaments létaux durant quatre heures… Ce jeudi Smith pourrait subir une suffocation ou être laissé dans un état végétatif. De quoi balayer toute considération de dignité humaine.

​​Les avocats de Kenneth Eugene Smith et certains experts, y compris des organismes internationaux comme l’ONU, ont exprimé des préoccupations selon lesquelles cette méthode d’exécution pourrait constituer une forme de torture ou de traitement cruel et inhabituel. Ce que n’a pas estimé la justice américaine.

Kenneth Eugene Smith a été reconnu coupable du meurtre d’Elizabeth Dorlene Sennett en 1988, épouse d’un pasteur. Le meurtre était un contrat pour lequel Smith et un complice ont été payés. Ils auraient reçu chacun 1.000 dollars pour commettre le crime. Lorsque les autorités sont entrées dans la maison de la victime, elles ont découvert qu’elle avait été poignardée dix fois. Le mobile derrière le meurtre était apparemment financier. Le mari de Mme Sennett aurait payé Smith pour tuer sa femme afin de pouvoir percevoir les avantages d’une assurance vie et rembourser ses dettes en cours. Smith a été jugé et condamné pour ce crime en 1996​​​​.

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