À Blois Capitale, les prochaines semaines s’annoncent riches en rendez-vous. Vernissages, cercles de parole, soirées de rencontre et ventes solidaires viendront les rythmer, au 16 rue Émile Laurens. Fidèle à son esprit de lieu de vie, la boutique mêle expositions d’artisan·e·s et d’artistes de Loir-et-Cher, temps de réflexion collective et moments conviviaux ouverts à toutes et tous. Voici le programme :
Soirée des talents avec Luce, Nïx, et Timnah
Une soirée très spéciale avec des arts qui se croisent vendredi 12 décembre à partir de 19h ! Blois Capitale accueille Luce, Nïx, et Timnah. La première, poétesse, collagiste, brodeuse et photographe argentique, a fait de l’art un acte de survie autant qu’un geste de lumière. Traversée par des chemins heurtés, marquée très tôt par la perte, la maladie, la rue et la reconstruction, elle transforme l’obscurité en matière poétique, en mots qui relèvent et réparent. Une rencontre rare, vibrante et profondément humaine.
Etudiante à l’Ecole du paysage, Timnah est également une pianiste, qui compose. Elle viendra nous enchanter avec sa musique pleine de grâce.
Le même soir, nous accueillons l’artiste peintre Nïx pour une rencontre autour de son univers singulier. Depuis trois ans, elle vit et travaille à Les Roches-l’Évêque, entre Vendôme et Montoire, où elle développeune pratique polymorphe qui mêle dessin, cyanotype, peinture, céramique, textile, broderie ou sculpture. « Je me définis comme plasticienne parce que je touche un peu à tout », confie-t-elle. L’occasion de découvrir ses œuvres exposées en boutique, d’échanger sur son processus créatif et d’explorer un travail sensible, libre et profondément incarné.
Rencontre-dédicace avec Sophie Orava (Les Contes de pierres)
Samedi 13 décembre (10h–13h et 15h–17h), Blois Capitale accueille Sophie Orava pour une rencontre autour de son premier livre, Les Contes de pierres, écrit entre 2022 et 2024. Neuf histoires composent ce recueil né d’un défi : associer une femme à une pierre semi-précieuse et à un moment charnière de sa vie. Chaque récit, inventé mais nourri des confidences et de la mémoire des rencontres, traverse l’ombre avant de rejoindre la lumière. Le livre est également une aventure collective. Sophie a donné carte blanche à neuf illustrateur·rice·s, chacun choisissant l’histoire qui résonnait le plus intimement. Aucun dessin ne se ressemble, tous portent une vibration singulière. L’ouvrage rassemble ainsi des sensibilités multiples, de la précision photographique de Vanessa Barbary au trait instinctif de Rachel XXX, des premières esquisses de Géraldine Moine au regard inspiré de Pierre Champion.
Lecture poétique avec Luce Lefebvre-Goldmann
Dimanche 14 décembre à 15h, Luce Lefebvre-Goldmann revient à Blois Capitale pour déclamer ses poèmes, anciens et nouveaux. Poétesse, collagiste, brodeuse et photographe argentique, elle fait de l’art un acte de survie autant qu’un geste de lumière. Traversée par des chemins heurtés, marquée très tôt par la perte, la maladie, la rue et la reconstruction, elle transforme l’obscurité en matière poétique, en mots qui relèvent et réparent. Une rencontre rare, vibrante et profondément humaine.
Week-end FUCK 2025
Les 27 et 28 décembre, Blois Capitale propose un rendez-vous improbable et salvateur : FUCK 2025. Ce sera un week-end pour en finir — vraiment — avec 2025. L’idée est simple et profondément libératrice. Chaque personne est invitée à venir avec une feuille manuscrite, rédigée chez elle, où elle inscrit tout ce qu’elle ne veut plus voir en 2026, et au delà ! Ce que l’on veut laisser derrière soi, ce que l’on choisit d’éteindre, ce que l’on refuse de porter plus loin, qu’il s’agisse de choses personnelles, de cycles collectifs ou de nœuds plus vastes.
À la boutique, 16 rue Emile Laurens, à Blois, une alcôve sera installée, derrière un rideau, un espace discret, presque rituel, où chacun pourra déposer sa lettre dans une urne dédiée. Rien n’est lu, rien n’est conservé. C’est un geste, rien de plus. Le 31 décembre, toutes ces lettres seront détruites par le feu, comme une manière d’alléger le passage vers l’année suivante. Un vrai lâcher-prise symbolique avant 2026.
Autour de ce cœur du week-end, du sens, du collectif, du geste créatif. L’ambiance sera nourrie par des propositions artistiques : affiches, musiques, créations, petites interventions de plusieurs artistes qui viendront donner une texture particulière à ce “grand fuck à 2025”.
