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Hélène Geoffroy veut une cohabitation, pas une coalition

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Blois, le 29 août 2024 – Lors de la première journée du CamPuS 2024, l’université d’été du Parti Socialiste, Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin et vice-présidente de la métropole de Lyon, a pris la parole pour aborder l’actualité politique dans un discours marqué par la gravité du moment et la nécessité de clarifier la position du Parti Socialiste. Devant une audience composée de militant.es et aux côtés de cadres du parti, elle a livré un message à la fois critique et porteur de propositions pour l’avenir de la gauche en France. Cela dans une ambiance entre huées et applaudissements nourris.

Dans ce contexte, la maire de Vaulx-en-Velin a voulu rappeler son parcours politique au sein du Parti Socialiste, évoquant son engagement depuis 1997 et sa résistance évidente aux sirènes du macronisme. « J’ai vécu la naissance et la montée du macronisme à Lyon, puisque Gérard Collomb en a été l’un des instigateurs, et que je suis restée au PS, alors ce n’est pas pour les rejoindre maintenant qu’ils déclinent ! », a-t-elle affirmé avec humour, exprimant son attachement indéfectible.

Un contexte politique délicat

Ceci étant précisé, Hélène Geoffroy a évoqué le contexte politique actuel, soulignant l’incertitude qui règne quant à la nomination du prochain Premier ministre. « En attendant, il est plus que jamais nécessaire de réfléchir et de dire ce que nous, les socialistes, voulons faire, y compris au sein de notre union de la gauche », a-t-elle déclaré. « J’ai dit qu’il faut que nous puissions poursuivre des discussions, c’est ce que j’ai dit. Évidemment, non pas pour faire une coalition. Je n’ai jamais employé ce terme, et donc je le redis pour éviter les faux débats. J’ai parlé d’un gouvernement de cohabitation, parce qu’évidemment, si un Premier ministre est nommé à gauche, il est en cohabitation avec l’ancienne majorité. Là où nous commençons à diverger au sein du Parti Socialiste, c’est sur la façon dont nous y arrivons, et je maintiens que continuer à suivre la ligne de Jean-Luc Mélenchon est une erreur, car nous allons entrer dans une spirale négative si nous continuons ainsi. »

A ses yeux, il faut savoir analyser le front républicain qui s’est exprimé lors des législatives : « En fait, au moment des législatives, nous avons eu via le front républicain la réponse à une question existentielle posée pour la première fois : Est-ce que nous, Français, voulons vivre ensemble, tels que nous sommes, dans nos diversités d’histoires ? Il ne faut pas s’y tromper, c’était la question majeure posée par le Rassemblement national. Il y avait la question de la précarité, des difficultés à vivre, mais il y avait aussi cette question fondamentale : est-ce qu’aujourd’hui la France, telle qu’elle est, avec ses quartiers populaires, son monde rural, ses grandes métropoles, a envie de faire une France commune et d’avoir un destin commun ? Et la bonne nouvelle, si l’on peut dire, malgré la progression du score du Rassemblement national, c’est que les Français se sont mobilisés pour dire qu’ils n’étaient pas opposés à cette France-là. Et c’est la nôtre, c’est celle que porte la gauche. Et cela doit être pour nous un point d’appui exceptionnel et extraordinaire pour pouvoir poursuivre ce que nous devons porter comme message politique. Il ne peut être facteur de séparation entre les quartiers populaires, le monde rural et les centres-villes. C’est ce qu’a porté La France Insoumise dans les deux campagnes électorales qui viennent de se produire »

« Il y a ensuite un deuxième message que nous avons tous reçu lorsque la gauche est arrivée en tête : c’est un message de justice sociale », a-t-elle poursuivi. « Les Français continuent-ils à aimer leurs services publics ? En plaçant la gauche en tête, les Français disent aussi qu’ils y attachent de l’importance. »

En outre, Hélène Geoffroy a réaffirmé sa vision d’un PS responsable et engagé, capable de transformer la vie des gens à travers des politiques concrètes et inclusives. Enfin, l’édile a appelé à une réflexion collective au sein du Parti Socialiste pour définir un chemin qui permette de redevenir une force centrale dans le paysage politique français, en restant fidèle à ses valeurs historiques de justice sociale et d’universalisme.

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