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Marc Gricourt lance le CamPuS du Parti socialiste avec un discours engagé

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Aujourd’hui, Marc Gricourt, maire de Blois, a inauguré la cinquième édition du CamPuS, l’université d’été du Parti socialiste, en délivrant un discours mêlant enthousiasme, reconnaissance militante et critique politique à destination du président de la République. Cela, il l’a fait après une entrée triomphale d’Olivier Faure, un Premier secrétaire acclamé par les militant.es, et donc largement majoritaire au sein du PS.

Olivier Faure

Dès les premières phrases, Marc Gricourt a exprimé l’honneur que représente pour lui l’accueil de cet événement dans sa ville. « Permettez-moi de vous redire l’honneur et le plaisir sincèrement partagés aujourd’hui par beaucoup de Blésois. » Avec un clin d’œil : « Les commerçants, hôteliers et restaurateurs, dès la fin du campus, me demandent : ‘Monsieur le maire, est-ce qu’ils reviennent l’année prochaine ?’ »

Le maire de Blois a ensuite adressé ses salutations aux figures du Parti socialiste présentes, en particulier Olivier Faure, premier secrétaire national : « Je voudrais évidemment te saluer, notre premier secrétaire national. Toi, cher Olivier, et bien sûr nos jeunes socialistes. » Il a également mis en avant le dynamisme des jeunes militants du parti, déclarant : « Avec un record battu, la force de la jeunesse socialiste, première force jeune de France à gauche. Bravo à vous. Nous avons besoin de vous. Vous êtes le carburant de notre intelligence collective. Merci, et continuez le combat qui est le vôtre. »

L’édile blésois n’a pas manqué de rappeler les succès électoraux récents du Parti socialiste. Mais le ton du discours est devenu plus critique lorsqu’il a abordé la politique du président Emmanuel Macron. Marc Gricourt a vivement critiqué la réaction de ce dernier face à son revers électoral et sa décision d’une dissolution de l’Assemblée nationale : « C’était la réaction épidermique d’un enfant gâté, fâché de son score aux élections européennes. » Il a dénoncé ce qu’il considère comme une série de mauvaises décisions politiques ayant conduit à la montée de l’extrême droite. Et la surdité du chef de l’Etat même si « les urnes lui ont dit stop… Stop à une réforme injuste des retraites, stop à la casse des services publics, stop au refus d’admettre le changement climatique et ses conséquences, stop à la mise à mal des français, stop à la déroute du secteur hospitalier et médico-social, stop à l’insuffisance de moyens pour la sécurité, stop à la casse de notre système public et laïque d’Education, stop à l’augmentation des fractures sociales, fiscales, territoriales. Tout cela poussant beaucoup de nos concitoyens dans les bras de l’extrême droite. Tous ces stops, le président de la République continue de les mépriser. »

Pour conclure, Marc Gricourt a réaffirmé la détermination du Parti socialiste à poursuivre son combat pour les avancées sociales : « Pour réaffirmer ce que nous sommes et arracher les avancées dont nous avons tant besoin, mettons en avant ce qui a manqué dans certains champs de l’action publique. » Avec ce discours, le maire a non seulement lancé l’édition 2024 du CamPuS, mais il a également tracé une feuille de route pour les socialistes, alors que la rentrée politique est agitée comme jamais.

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