Une marche pour le Climat ce dimanche qui associe les différents quartiers de Blois

La 28e réunion annuelle des Nations unies sur le climat, COP28, se déroule à Dubaï, aux Émirats arabes unis, jusqu’au 12 décembre, rassemblant plus de 70.000 participants, y compris des chefs d’État et de gouvernement. Parmi les personnalités présentes figurent Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Rishi Sunak et le roi Charles, tandis que les présidents américain et chinois, Joe Biden et Xi Jinping, sont absents.
Les discussions se concentrent sur les moyens de limiter le changement climatique et de s’y adapter, dans un contexte d’attentes élevées après une année marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Une décision clé attendue est l’évaluation de l’accord de Paris, huit ans après sa signature. Un point de discorde majeur est la question de l’élimination des énergies fossiles. La tenue de la COP28 aux Émirats arabes unis, un important producteur de pétrole et de gaz, soulève des préoccupations, notamment en raison de la position du président de la COP28, Sultan Al Jaber, qui est également ministre de l’Industrie de l’émirat et dirigeant de la compagnie pétrolière nationale.
Dans ce contexte, le Collectif Action Climat 41 initie une marche pour le climat ce dimanche 3 décembre à 15 heures. Elle partira de la Place Lorjou et se rendra Place de la Résistance, histoire d’associer les différents quartiers de la ville de Blois.

A la COP alternative, un procès fictif
Pendant ce temps, le 1er décembre, dans le cadre de l’Alter-COP28 à la base sous-marine de Bordeaux, le groupe « Scientifiques en rébellion » a organisé un procès fictif ciblant le président de Total Energies. Ce procès imaginatif se déroule en 2035, une époque où le réchauffement climatique a déclenché des catastrophes écologiques et sanitaires majeures, impactant gravement les sociétés à travers le monde. L’objectif de ce procès n’était pas de juger Total Energies, mais plutôt d’interroger notre dépendance aux énergies fossiles et de comprendre la complexité des responsabilités partagées dans cette crise.
Avant le procès, des membres de STOP Total et de Scientifiques en rébellion ont présenté des éléments contextuels tels que le budget carbone, le rôle des financeurs, les actions des associations, les procès précédents contre Total Energies, et les nouveaux projets pétro-gaziers de l’entreprise.
En parallèle, le procès a également servi à questionner l’état de la justice climatique en 2023. Le même jour, des membres de Scientifiques en rébellion comparaissaient au tribunal correctionnel de Paris pour avoir organisé la « Nuit de l’extinction », une série de conférences sur le climat et la biodiversité. Ce procès fictif a ainsi posé des questions cruciales sur les véritables criminels climatiques et la nature de la justice dans un monde confronté à des crises écologiques et climatiques.