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Selon Clément Beaune, l’avenir des transports se situe entre écologie, justice et souveraineté

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Aujourd’hui, au Château royal de Blois, dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire, Clément Beaune, le ministre chargé des transports, a livré sa vision sur l’avenir des transports. Dans un monde confronté à des enjeux climatiques majeurs, la question des transports s’inscrit au cœur des préoccupations.

Les transports, un secteur clé en transition

Premièrement, Clément Beaune a souligné l’importance du secteur des transports dans la transition écologique. « Les transports représentent 30% des émissions de gaz à effet de serre de la France. C’est un défi majeur, et nous ne pouvons l’ignorer, » a déclaré le ministre. Contrairement à d’autres secteurs, les transports n’ont pas vu leurs émissions diminuer depuis 1990. « Cela montre que nous avons encore beaucoup de travail devant nous, mais je suis confiant dans notre capacité à nous adapter et à innover, » a-t-il ajouté.

En approfondissant ce point, il a évoqué les divers projets en cours pour verdir le secteur : « Nous investissons massivement dans les véhicules électriques, le développement du train, et les modes de transport alternatifs comme le vélo. »

La planification, un équilibre nécessaire

Clément Beaune a insisté sur la nécessité de trouver un équilibre. « Il ne s’agit pas de tout réguler de haut en bas, mais de fournir une orientation claire pour que chaque acteur, du particulier à l’entreprise, sache où nous allons. »

En matière de planification, Monsieur le ministre a martelé la nécessité de concilier ambition écologique et réalités économiques. « Nous ne pouvons imposer des directives sans tenir compte des réalités du terrain. Mais nous ne pouvons pas non plus nous permettre de rester passifs face aux défis climatiques, » a-t-il affirmé.

Au-delà de la nécessité écologique, le ministre a évoqué le besoin de justice sociale dans la transition énergétique. « Il est essentiel que chaque Français puisse participer et bénéficier de cette transition, indépendamment de sa situation économique, » a-t-il souligné.

De plus, concernant la souveraineté industrielle, il a déclaré : « Nous avons vu des exemples dans le passé où, faute de vision et de stratégie, l’Europe a perdu son avantage. Nous ne pouvons plus nous le permettre. »

Cette transformation, selon Beaune, repose principalement sur trois piliers :

  1. La science et l’innovation : L’investissement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies est fondamental. Par exemple, le secteur aéronautique, souvent critiqué pour son empreinte carbone, voit d’importantes avancées avec des moteurs consommant 20% d’énergie en moins et la recherche sur les carburants durables.
  2. La justice : Le principe pollueur-payeur doit prévaloir. Les secteurs et les individus qui émettent le plus devraient contribuer davantage à la transition. Cette approche garantit également que les avancées technologiques, comme les voitures électriques, ne restent pas le privilège des plus riches, mais bénéficient à tous.
  3. La souveraineté : La transition écologique doit être ancrée localement, en France et en Europe. Il est crucial de ne pas reproduire les erreurs passées, comme la délocalisation de la production de panneaux solaires en Chine, qui a décimé l’industrie européenne du photovoltaïque.

En somme, selon le ministre, en déplacement à Blois, la transition écologique des transports est à la fois un défi et une opportunité. Avec une vision claire et une planification stratégique, le secteur peut se transformer pour devenir un moteur de la transition écologique.

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