Extinction Rébellion Blois habille les arbres en soutien aux grévistes de la faim contre l’A69

Le bras de fer entre les écologistes et les porteurs du projet d’autoroute A69, reliant Toulouse à Castres, est plus que jamais d’actualité. Alors qu’une réunion majeure est prévue aujourd’hui avec les acteurs d’Occitanie et les associations, l’impasse demeure. Les opposants appellent à la suspension du chantier comme préalable à toute négociation.
Un point de discorde majeur
Depuis plusieurs mois, les associations écologistes intensifient leurs efforts, combinant actions sur le terrain et recours juridiques, pour obtenir l’abandon du projet. Le samedi 21 octobre s’annonce déjà comme une date charnière. Une grande mobilisation est annoncée. Malgré l’arrêt remarqué de la grève de la faim et de la soif du militant Thomas Brail, les tensions restent vives. La rencontre entre les associations et les élus locaux pro-chantier de ce vendredi sera scrutée de près. Cependant, la position ferme du gouvernement laisse peu d’espoir de conciliation.
Soutien depuis Blois
Le groupe local d’Extinction Rébellion à Blois a voulu montrer sa solidarité. Aujourd’hui, au cœur de la ville, des banderoles ont été installées dans les arbres, mais aussi des pancartes et collages. Une démarche symbolique forte. Le message est clair : « Les arbres sont nos poumons, L’ A69 que du béton ». Ils expliquent : « Aujourd’hui les arbres de la ville de Blois, accompagnés du groupe local d’Extinction Rébellion, ont décidé de montrer leur soutien aux grévistes de la faim et de la soif Thomas Brail, Reva et Celik qui luttent depuis des mois contre le projet d’autoroute A69. Ce projet désuet, inutile et écocidaire a pour objectif de construire une portion d’autoroute entre Castres et Toulouse. Pour gagner quelques minutes de trajets, les pouvoirs publics sont prêts à la bétonisation de près de 300 hectares de biodiversité et à l’ abattage d’environ 1000 arbres dont des centenaires. »
Quel sera le sort de l’autoroute A69 ? D’évidence, une large alliance diversifiée se forme pour y mettre fin.