Les Labos des Arts sensibilisent des enfants du Loir-et-Cher à la culture
Dans le cadre de sa politique culturelle, le conseil départemental de Loir-et-Cher a mis en œuvre pour l’année scolaire 2024-2025 une action éducative à destination de jeunes élèves (du CP au CE2) issus de zones rurales. Le dispositif, intitulé « Les Labos des Arts », a permis à plus d’une centaine d’enfants des écoles de Saint-Hilaire-la-Gravelle et de Chaon de s’initier aux pratiques artistiques à travers la création d’un conte musical.
La compagnie Hic Sunt Leones a animé des sessions d’écriture et de théâtre, tandis que Camille Gueirard, musicienne instrumentiste, a dirigé les séances de chant. L’Ensemble orchestral 41 est également intervenu à travers des temps de découverte de la pratique instrumentale, en formation tutti ou en quintets mêlant cordes, vents et bois.
Ces actions se sont doublées d’une initiation au rôle de spectateur et à la fréquentation des lieux de spectacle. Les enfants de Saint-Hilaire-la-Gravelle ont ainsi assisté à deux représentations jeune public programmées par L’Hectare – Territoires Vendômois. Ceux de Chaon ont découvert le spectacle-concert Au fil de ma guitare à La Ferté-Beauharnais.
Le projet s’est conclu par la restitution publique des créations. Le 21 mars, les élèves de Saint-Hilaire-la-Gravelle ont présenté leur conte musical à Morée. Le 4 avril, c’était au tour des enfants de Chaon de se produire à la salle des fêtes de Souvigny-en-Sologne, en présence de leurs familles, aux côtés des musiciens de l’Ensemble orchestral 41 et de la compagnie Hic Sunt Leones. Ces présentations ont permis de mesurer le chemin parcouru.
Interrogée sur le sens de cette démarche, Tania André, vice-présidente du conseil départemental, a rappelé que « le conseil départemental a décidé d’élargir son périmètre d’action sur le plan de l’éducation artistique et culturelle à une strate scolaire pourtant hors de sa compétence ». Elle a souligné la nécessité d’une telle initiative dans les territoires ruraux, confrontés à « la réalité d’éloignement imposée aux jeunes vivant dans nos petites communes », aux difficultés d’accès aux projets culturels pour les écoles primaires, et à « l’importance d’une sensibilisation dès le plus jeune âge ».
