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Violences sexistes et sexuelles, droits de l’enfant : deux mobilisations prévues à Blois

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En cette fin novembre 2024, Blois sera le théâtre de deux mobilisations, portées par des collectifs et organisations engagés dans la défense des droits humains. Ces événements, inscrits dans des contextes internationaux majeurs, invitent la population à agir et à se rassembler pour soutenir les causes des plus vulnérables.

Le 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le collectif Pas d’Enfants à la Rue appelle à une manifestation devant la Préfecture de Blois à 17h30. Cette mobilisation vise à dénoncer l’inaction face à la précarité grandissante, qui pousse chaque jour des milliers d’enfants et de familles à dormir dehors, en violation des engagements pris par la France avec la Convention internationale des droits de l’enfant.

Quelques jours plus tard, le 25 novembre, pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les organisations départementales CGT, FSU, Solidaires, Planning Familial, CDDF et Noustoustes donnent rendez-vous à 17h30 à l’escalier Denis Papin. Ce rassemblement s’inscrit dans un contexte de chiffres alarmants concernant les violences sexistes et sexuelles en France, et exige des actions fortes pour protéger les femmes et garantir leurs droits fondamentaux.

Mobilisation à Blois pour la Journée internationale des droits de l’enfant

Le collectif Pas d’Enfants à la Rue appelle à une mobilisation le lundi 20 novembre 2024, à 17h30, devant la Préfecture de Blois. Ce rassemblement, ouvert à tou·te·s, s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’enfant, célébrant le 35e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1989.

Alors que la Convention engage la France à protéger les enfants et à garantir leurs droits fondamentaux, la réalité est bien différente. Chaque soir, des milliers de femmes et d’enfants dorment à la rue : en France, on estime que 3 000 femmes et 3 000 enfants se retrouvent sans abri chaque nuit.

À Blois, des dizaines de familles bénéficient de l’aide du collectif Pas d’Enfants à la Rue, de citoyen·ne·s solidaires, d’associations et des collectivités locales. Malgré ces soutiens, la situation reste critique et met en lumière une « faillite institutionnelle et sociétale insupportable », selon les termes des organisateur·rice·s.

Le rapport d’information de la délégation aux droits des femmes du Sénat, publié le 8 octobre 2024, met en lumière la situation préoccupante des femmes sans domicile en France. Il indique que le nombre total de personnes sans domicile a doublé en dix ans, atteignant 330 000 en 2024, dont environ 120 000 femmes.

Manifestation contre les violences faites aux femmes à Blois le 25 novembre

Les organisations départementales CGT, FSU, Solidaires, Planning Familial, CDDF, et Noustoustes appellent à une mobilisation massive le lundi 25 novembre 2024 à 17h30, à l’escalier Denis Papin à Blois. Cet appel s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.

Le rassemblement entend exprimer une solidarité envers toutes les femmes victimes de violences machistes à travers le monde. Les organisateur·rice·s souhaitent particulièrement attirer l’attention sur des situations critiques, comme celles vécues par les Palestiniennes, Ukrainiennes, Congolaises, ou Afghanes, souvent premières victimes des conflits armés et des régimes répressifs.

En France, les chiffres alarmants de 2023 illustrent l’ampleur du problème : 87 féminicides recensés par le collectif Féminicides par compagnons ou ex au 7 novembre 2024, 271 000 victimes de violences conjugales enregistrées par les services de sécurité, et 114 100 victimes de violences sexuelles, incluant des viols et tentatives de viol. La majorité des victimes sont des femmes, confrontées non seulement à la violence directe, mais aussi à des systèmes qui minimisent ou classent leurs plaintes sans suite.

Des revendications claires

Les organisations appellent à des mesures fortes, s’inspirant du modèle espagnol, avec l’instauration d’une loi-cadre intégrale dotée d’un budget de 2,6 milliards d’euros. Parmi les priorités figure la prise en compte des recommandations de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), notamment un congé d’urgence pour les victimes et des sanctions contre les agresseurs sur le lieu de travail. Les futur·e·s participant·e·s dénoncent également l’inaction des gouvernements successifs, y compris celui d’Emmanuel Macron, accusé de réduire les budgets alloués à l’égalité femmes-hommes et de soutenir des politiques favorisant les inégalités. Par ailleurs, la montée de l’extrême-droite en Europe constitue une menace majeure pour les droits des femmes, selon le communiqué.

Un appel à l’action

Les organisateur·rice· soulignent l’urgence de renforcer les politiques publiques, la prévention et l’éducation pour mettre fin aux violences sexistes : « Il est temps que le gouvernement écoute enfin les organisations féministes et syndicales. »

Les citoyen·ne·s sont invité·e·s à rejoindre cette manifestation pour soutenir les femmes et exiger des mesures concrètes contre les violences qui continuent de sévir. Le rendez-vous est donné : lundi 25 novembre, 17h30, escalier Denis Papin à Blois.

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