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Blois et la grande chute qui a changé la carrière de Merckx

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Lorsqu’on évoque les étapes marquantes de la carrière de cyclistes, les victoires et les titres viennent généralement en premier à l’esprit. Pourtant, pour Eddy Merckx, légende vivante du cyclisme, une date a également laissé une marque indélébile : le 9 septembre 1969, au vélodrome de Blois.

L’affiche de ce jour promettait un spectacle grandiose : courses derrière derny avec le jeune Eddy Merckx, vainqueur de sa première Grande Boucle. Mais l’excitation est rapidement remplacée par l’horreur. Une chute brutale envoie trois hommes au sol : Eddy Merckx, son entraîneur Fernand Wambst et un autre entraîneur, Marcel Reverdy. L’incident se révèle fatal pour Wambst, tandis que Reverdy et Merckx subissent de graves blessures.

Merckx, en plein essor à cette époque, a connu des conséquences durables suite à cet accident. Malgré un casque (en cuir léger), ses blessures ont été si graves qu’il a eu du mal à se remettre. L’impact de l’accident sur son style et ses performances en montagne a été palpable. Pourtant, grâce à son talent inné et à sa volonté de fer, Merckx a continué à dominer le cyclisme mondial pendant plusieurs années. Mais cette chute à Blois reste un rappel poignant que même les plus grands champions peuvent être vulnérables face aux aléas du destin.

La douleur et les complications subies par Merckx après l’accident, notamment le déplacement de son bassin et les séquelles qui ont entravé sa carrière, ont ouvert un débat sur la nécessité d’une médecine sportive plus évoluée. À l’époque, Merckx lui-même a souligné que les traitements médicaux disponibles étaient « primitifs ».

« Quand je me suis réveillé, je ne me souvenais plus de rien. J’avais atrocement mal. Je croyais que j’avais la jambe cassée et le bassin fracturé. Finalement, les radiographies ne décelèrent aucune fracture. Mais j’avais le bassin complètement déplacé. De là naquirent tous mes problèmes. J’ai sans doute repris trop vite la compétition. Mais on ne m’avait pas dit d’agir autrement. Après un accident comme celui de Blois, j’aurais dû subir une longue rééducation afin de rétablir le bassin. A l’époque, tout était encore très primitif au niveau de la médecine sportive et de la rééducation des athlètes, des cyclistes en particulier.« 

Eddy Merckx

L’incident a également conduit à une réévaluation des circuits de courses, en particulier les vélodromes. Voir une icône comme Merckx, surnommée « Le Cannibale » pour son appétit insatiable de victoires, être si gravement blessée, a introduit un sentiment de vulnérabilité. Les responsables ont commencé à envisager des mesures pour minimiser les risques associés aux courses à haute vitesse, notamment en améliorant les surfaces de course et en introduisant des barrières plus sûres.

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Un commentaire

  1. Il est indéniable que, sans ce terrible accident au vélodrome de Blois en sept. 1969, qui lui laissera des séquelles tout le reste de sa vie sportive, le Roi Eddy, alors à l’aube de sa superbe carrière qui en fera le plus grand cycliste du siècle, aurait été un des meilleurs sportifs de tous les temps et que de nombreux trophées se seraient encore accrochés à son déjà si riche palmarès !… Combien de Tours de France aurait-il pu encore emporter ?… Nul ne le sera jamais, tel a été le destin de cet homme et de ce sportif hors normes !…

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