Semaine météo : le « rail des dépressions » qui nous occupe
Une traînée de perturbations météorologiques devrait balayer la France à la suite d’une trajectoire bien définie, surnommée le « rail des dépressions ».
Après un début d’octobre chaud et sec, la pluviométrie s’est intensifiée en seconde moitié de mois. En effet, les cumuls pluviométriques, qui s’élevaient à 79,7 mm à l’échelle nationale au 29 octobre, sont en passe de rattraper la moyenne mensuelle de 93,3 mm. L’élément déclencheur ? La présence bien marquée d’un « rail des dépressions », résultant d’un courant d’ouest à sud-ouest bien ancré sur l’Europe.
L’explication derrière cet enchaînement météorologique
Le « rail des dépressions », couramment utilisé par les météorologues pour désigner le courant-jet, constitue une autoroute pour les dépressions qui se forment en raison de forts contrastes thermiques entre les régions chaudes du sud et les régions froides du nord. C’est cette différence thermique qui alimente en énergie les dépressions, qui vont ensuite suivre ce « rail » comme un wagon sur des rails.
Ce courant-jet ne fait pas que suivre les dépressions, il les façonne également.
L’approche de la tempête Ciaran : Une menace imminente
Météo France prévoit que la dépression Ciaran, succédant à la tempête Céline, sera particulièrement virulente. La période critique pour la France se situe entre mercredi soir et jeudi après-midi. Les régions du nord et de l’ouest de l’Hexagone sont particulièrement à risque avec des rafales pouvant dépasser 100 km/h, et même atteindre 140 km/h sur le littoral breton. Dans les zones côtières, notamment au large de la Bretagne, le potentiel pour des rafales allant jusqu’à 150 km/h est très élevé. A ce stade le risque de tempête en Loir-et-Cher est de mineur à modéré.
La prudence est de mise
Face à ces prévisions, il est crucial pour les habitants et les vacanciers des zones concernées de prendre les précautions nécessaires, d’éviter les déplacements non essentiels et de se tenir informés des mises à jour météorologiques.
