Style de vie

Epanouissement amoureux, Saint-Valentin, ghosting… quelles sont les tendances ?

Dans une ère où les dynamiques relationnelles sont constamment questionnées, penchons-nous sur les rapports amoureux en ce jour de Saint-Valentin.

Ainsi, une large étude* menée par Ipsos offre un rayon de lumière sur l’état de la vie amoureuse sur cette planète. Selon cette enquête globale, réalisée dans 31 pays, 81% des des Françaises et Français se disent satisfaits de leur relation avec leur conjoint ou partenaire, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne mondiale de 83%.

Cette satisfaction ne se limite pas à la qualité de la relation de couple mais s’étend également au sentiment d’être aimé.e et à la satisfaction de la vie amoureuse et sexuelle. En effet, 72% des Françaises et Français se sentent aimés, comparé à 74% au niveau mondial, et 61% expriment leur contentement vis-à-vis de leur vie amoureuse et sexuelle, juste en dessous de la moyenne globale de 62%.

L’étude dévoile des contrastes à l’échelle internationale. Des pays comme l’Inde et le Mexique se distinguent par des niveaux de satisfaction élevés, avec respectivement 76% et 73% de leur population se déclarant pleinement satisfaite de leur vie amoureuse et sexuelle. À l’inverse, le Japon et la Corée du Sud présentent les taux de satisfaction les plus bas, reflétant peut-être des dynamiques sociales, des attentes et des modèles différents.

L’amour ne connaît pas de frontières, et cela se confirme avec la Colombie et le Pérou où le sentiment d’être aimé atteint des sommets, avec 86% de satisfaction. Les Pays-Bas et la Thaïlande sont en tête en ce qui concerne la satisfaction dans la relation avec le conjoint ou partenaire, avec des taux impressionnants de 91% et 92%.

L’enquête met également en lumière une réalité palpable : être en couple ou marié augmente sensiblement la probabilité de se sentir aimé, avec une moyenne de 82% contre 68% pour les célibataires. Cette tendance transcende les différences de genre, les hommes et les femmes affichant des niveaux de satisfaction similaires dans tous les aspects de la vie amoureuse.

Les Millennials se démarquent par leur niveau de satisfaction, surpassant les autres générations, et les foyers à revenus élevés semblent profiter d’une harmonie conjugale plus prononcée.

La Saint-Valentin en France : entre tradition et désintérêt croissant

La Saint-Valentin, un temps symbole de la romance, semble perdre du terrain en France. D’après une autre enquête** d’Ipsos, 45% des Français.es envisagent de célébrer cette journée, un chiffre qui reflète une indifférence grandissante puisque le même pourcentage de la population prévoit de ne rien faire de spécial ce 14 février.

Pour celles et ceux qui choisissent de la célébrer, les plans sont variés mais tendent vers des choix classiques ou intimes : 41% optent pour une soirée cozy à la maison, tandis que 37% préfèrent le traditionnel dîner en amoureux au restaurant. Une petite minorité, 10%, choisit de briser la routine en assistant à un spectacle ou un concert, et 7% envisagent de passer cette journée en compagnie d’amis, signe que la Saint-Valentin peut aussi être l’occasion de célébrer d’autres formes d’amour.

Le « ghosting »

L’enquête aborde également un aspect moins romantique de la vie amoureuse moderne : le « ghosting ». Ce phénomène, de plus en plus reconnu et discuté, concerne la disparition soudaine d’une personne de la vie d’une autre sans explication, laissant l’autre sans nouvelles. En France, 51% des personnes interrogées sont familières avec ce terme et 30% en ont une compréhension claire. Le ghosting est une réalité pour une grande partie de la population, avec 31% des Français.es qui en ont été victimes régulièrement à très fréquemment, et 24% de manière occasionnelle. Seuls 23% ont la chance de ne jamais avoir été « ghosté.es ».

Les raisons derrière le ghosting sont multiples et complexes. Pour 20%, il s’agit purement et simplement d’un manque de respect. D’autres justifications incluent un manque d’intérêt pour la personne (19%), la peur de la confrontation (15%), ou d’autres circonstances atténuantes telles que la peur de l’engagement ou la rencontre de quelqu’un d’autre (12%).

  • *Une étude d’Ipsos, réalisée auprès de 24.269 personnes entre le 22 décembre 2023 et le 5 janvier 2024.
  • **Enquête flash menée du 19 au 22 janvier 2024 auprès de 1.000 Français âgés de 18 à 75 ans.
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