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La Commission européenne suggère de réduire les émissions de CO2 de 90% d’ici 2040

Après l’objectif initial du Pacte vert (ou Green Deal) de l’UE de réduire de 55% les émissions d’ici 2030, la Commission européenne propose maintenant de viser une réduction de 90% d’ici 2040, comme étape intermédiaire vers la neutralité carbone en 2050.

Cette stratégie inclut des mesures pour le secteur énergétique et les transports, et envisage l’utilisation de technologies à faibles émissions et de l’énergie nucléaire. La Commission européenne n’a toutefois pas fixé à ce stade de calendrier précis pour la suppression progressive des énergies fossiles dans sa proposition visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% d’ici 2040. Cette absence de date spécifique pour l’élimination des énergies fossiles a été pointée du doigt par des organisations comme Greenpeace, qui considèrent cela comme une lacune majeure dans la stratégie de l’UE pour atteindre la neutralité carbone​​.

La proposition de la Commission européenne ne fixe pas d’objectifs spécifiques pour le secteur agricole. Dans les discussions antérieures, une réduction de 30% des émissions provenant de l’agriculture avait été envisagée, mais cet objectif n’est pas mentionné dans la stratégie actuelle. Cette omission survient dans un contexte où les producteurs et éleveurs expriment leur mécontentement vis-à-vis des normes jugées trop strictes​​.

La prochaine Commission européenne, qui sera formée après les élections de juin, aura pour responsabilité de présenter une proposition législative formelle aux États membres et au nouveau Parlement européen. Cette démarche est essentielle pour transformer la recommandation de réduction des émissions de gaz à effet de serre en une action politique concrète​​.

Bruxelles vise une « transition équitable » qui assure la compétitivité de l’industrie, en encourageant un dialogue avec toutes les parties prenantes. La Commission envisage un « Pacte vert industriel », comprenant des réglementations adaptées, des chaînes d’approvisionnement efficaces et un financement adéquat, tout en mettant l’accent sur l’accès à une énergie décarbonée, abordable, incluant les renouvelables, des réseaux d’hydrogène et le développement de petits réacteurs modulaires nucléaires​​.

Les investissements nécessaires pour la transition énergétique et les transports sont estimés à 660 milliards d’euros annuellement pour l’énergie et 870 milliards pour les transports entre 2031 et 2050 selon Bruxelles​​. Le coût de l’inaction face au changement climatique serait bien plus élevé que les investissements nécessaires pour la transition énergétique et écologique, en raison des dommages climatiques potentiels, tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, la perte de biodiversité, et les impacts sur la santé humaine et les économies.

Pour la première fois, la planète a connu un réchauffement de plus de 1,5°C pendant 12 mois consécutifs, entre février 2023 et janvier 2024. Cependant, cela ne signifie pas que le seuil de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris a été franchi de manière stable sur plusieurs décennies, mais cela reste un indicateur important des changements climatiques en cours​​.

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