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La crise du sommeil s’intensifie encore

Une étude Odoxa pour la MNH, Le Figaro Santé, et la Chaire Santé de Sciences Po met en lumière une crise du sommeil qui frappe durement les Français, particulièrement les professionnels de santé. Les résultats alarmants révèlent que la majorité des citoyens ne bénéficient pas du repos nécessaire, avec une moyenne de sommeil inférieure à 7 heures par jour. Cette situation est encore plus critique pour les professionnels de santé, qui dorment en moyenne 6h35 par jour, et près de la moitié d’entre eux dorment 6 heures ou moins. Au cours des dernières décennies, la durée moyenne de sommeil en France a connu une diminution significative. Selon les données de l’Insee, en 25 ans, le temps passé à dormir la nuit a diminué de 18 minutes.

Les facteurs aggravants tels que l’âge et la parentalité exacerbent ce problème, soulignant une disparité significative dans la qualité et la quantité de sommeil. La dégradation du sommeil s’est intensifiée au fil des années, avec 59% des Français et 77% des professionnels de santé témoignant d’une baisse de qualité.

Face à ce souci, un nombre croissant de personnes se tournent vers des solutions médicamenteuses et des investissements dans des produits améliorant le sommeil. Cette étude sonne l’alarme sur la nécessité d’adopter des stratégies de prévention et d’amélioration de la qualité du sommeil, pour le bien-être de tous, en mettant particulièrement l’accent sur les professionnels de santé, en première ligne de cette crise du sommeil.

Les conséquences de la crise du sommeil peuvent inclure une augmentation du risque pour la santé physique et mentale, telles que des maladies cardiovasculaires, du diabète, de l’obésité, et des troubles de l’humeur comme la dépression et l’anxiété. Le manque de sommeil affecte également la concentration, la mémoire, et la capacité de prise de décisions, ce qui peut impacter négativement la productivité au travail et la qualité de vie en général.

L’exposition à la lumière du jour pour diminuer les troubles du sommeil liés à l’âge

Une étude de l’Inserm, menée par une équipe du centre de recherche de neurosciences de Lyon, souligne l’importance de l’exposition à la lumière du jour pour diminuer les troubles du sommeil liés à l’âge. Les résultats mettent en évidence que, avec le vieillissement, les photorécepteurs du cristallin de l’œil, responsables de l’influence sur la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, changent. Ainsi, les personnes âgées requièrent davantage d’exposition à des lumières similaires à celle du jour pour maintenir une sécrétion de mélatonine efficace et réduire les troubles du sommeil.

L’étude a testé des groupes de jeunes et de personnes âgées en les exposant à différentes longueurs d’onde et couleurs de lumière, constatant des différences significatives dans les réponses entre les deux groupes. Ce constat ouvre la voie à des recommandations de luminothérapie adaptées à l’âge, proposant une alternative intéressante aux traitements médicamenteux, fréquemment utilisés par les personnes de plus de 65 ans.

L’importance de l’intensité lumineuse est également soulignée, avec une nécessité d’exposition à une lumière d’au moins 2 500 lux pour influencer l’horloge interne, une intensité bien supérieure à celle d’un éclairage intérieur standard mais atteignable en extérieur, même par temps couvert. L’étude encourage donc les personnes âgées à sortir pour s’exposer à la lumière naturelle, particulièrement le matin ou en début d’après-midi, afin d’améliorer la qualité du sommeil et faciliter l’endormissement ainsi que le réveil.

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