Les futurs professionnels de santé du Loir-et-Cher sont déjà parmi vos proches !
1.2.3... Les informationsMunicipales 2026PolitiqueVie locale

[Municipales] Un ticket Benakcha-Desjonquères pour Blois et Agglopolys

Il y aura une grande liste de droite et du centre aux prochaines municipales à Blois. A deux pas du château, à la permanence de campagne, étaient réunis, ce mardi, Malik Benakcha et Mathilde Desjonquères, et leur premier cercle politique. Les deux candidats à la mairie de Blois ont officialisé la constitution d’une liste commune.

Dans son introduction, Malik Benakcha a posé la tonalité de ce rassemblement : « Jamais ou presque la droite et le centre n’ont été réunis dès le premier tour lors d’une élection municipale à Blois. » Pour celui qui sera la tête de liste de « Unis pour Blois », cette union porte la promesse d’une alternative jugée crédible, nourrie par un contexte politique local où, selon lui, « la droite et le centre sont rassemblés, la gauche est particulièrement divisée. »

Une construction revendiquée comme collective

Au fil des prises de parole, les intervenants ont voulu souligner qu’il ne s’agissait pas d’une fusion de façade. « Ce regroupement, ce rassemblement, ce ne sont pas deux personnes », a insisté Malik Benakcha. Plusieurs élus présents ont salué l’aboutissement d’un processus long. Comme Michel Pillefer : « Les Républicains, que je représente, se réjouissent de ce regroupement, de cette union pour laquelle nous travaillons depuis de nombreux mois. » Pour la conseillère départementale Marie-Hélène Millet, le climat actuel est comparable à 2001 et la défaite de Jack Lang : « Tout le monde parle d’union. Quand on interroge les gens dans la rue, ils disent : “Il faut faire l’union.” Eh bien voilà, l’union, elle est faite aujourd’hui. » De son côté, l’élue régionale Gaëtane Touchain exprime une libération : « Je suis blésoise depuis l’âge de quinze ans et j’attendais cette liste unique. Il n’y a aucune évolution depuis des années. J’ai connu une ville battante, vivante, saine… et qui aujourd’hui est moribonde. »

Unis pour Blois

Un rassemblement plus qu’une fusion

Depuis des semaines, on voyait deux pôles distincts. Des « Je crois en Blois » fleurissaient en ville avec les affiches de Malik Benakcha, de l’autre côté Unis pour Blois, autour de Mathilde Desjonquères, cherchait à mobiliser. Cette dernière, qui visera la présidence d’Agglopolys, affirme que l’union s’est construite sur la base d’un refus du conflit : « Notre but a été de ne pas nous attaquer, de ne pas nous tuer mutuellement par médias interposés… Nous ne nous sommes jamais claqué la porte au nez. »

La centriste a insisté sur la complémentarité des deux profils : « Nous sommes complémentaires dans nos personnalités, dans notre manière de faire de la politique, dans notre façon d’être. » Et sur le changement de statut qui, selon elle, découle de cette alliance : « Nous sommes passés d’outsiders à challengers » dans cette élection.

La désignation des rôles : choix revendiqué comme évident

Interrogé sur l’arbitrage des fonctions — maire de Blois et président d’Agglopolys — Malik Benakcha a répondu : « Ces deux mandats sont différents… Le mandat de président d’agglo est celui qui a le plus de pouvoir. En même temps, le maire est celui qui a la confiance des administrés, parce qu’il y a davantage de proximité. » Pour lui, la répartition repose à la fois sur le style et la représentativité : « Il fallait un maire avec une personnalité proactive, pouvant assumer un rôle de chef. Et à l’agglomération, quelqu’un de plus consensuel et collégial. »

Malik Benakcha

Mathilde Desjonquères a ajouté que son implantation territoriale et son expérience parlementaire justifiaient cette organisation : « Je suis beaucoup sur le terrain… Et l’agglomération, c’est environ 99 % de la circonscription. » Elle revendique une méthode de travail : « Je travaille de manière extrêmement collégiale. » Et une cohérence stratégique : « Inverser nos rôles serait aujourd’hui peu logique. »

Le rôle des médiateurs

Lors de cette présentation à la mi-journée, Malik Benakcha a tenu à souligner l’influence de deux médiations externes : « Le premier médiateur, ce sont les Blésois. Le deuxième, c’est Marc Fesneau, député de la circonscription, qui a permis de multiplier les échanges. » Il a également évoqué le soutien de Philippe Gouet, président du Conseil départemental.

Le binôme Benakcha-Desjonquères promet une organisation commune progressive : « Nous ne sommes pas là pour faire des additions, nous sommes là pour faire des multiplications », lance Malik Benakcha. L’organigramme n’est pas encore public mais, selon eux, structuré : « Désormais, de nouvelles personnes vont nous rejoindre… maintenant que nous sommes unis. » Et la perspective est assumée au long cours : « Ce que nous construisons n’est pas un avenir court terme, mais un avenir moyen et long terme », souligne Mathilde Desjonquères.

Sans détailler de mesures, ils ont annoncé quatre priorités : sécurité, commerce, environnement, pouvoir d’achat. « Cela n’a même pas fait débat : nous étions d’accord immédiatement », a confié Malik Benakcha, prompt à réaffirmer : « C’est un binôme avec une équipe, et non un binôme devant une équipe. » La campagne électorale s’annonce déjà intense.

Votre annonce sur Blois Capitale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Blois Capitale

GRATUIT
VOIR