Quelles spécialités de Blois déguster pendant les fêtes ?

Ville royale en bord de Loire, Blois dispose d‘une identité gastronomique à célébrer pendant les fêtes. Certaines saveurs appartiennent à la mémoire culinaire de la ville, d’autres sont plus récentes, nées d’initiatives locales pour affirmer un patrimoine gourmand vivant.
Au XIXᵉ siècle, Blois aurait compté jusqu’à six fabriques de pain d’épice, tandis que le jus de réglisse figurait parmi les douceurs emblématiques de la ville. Leur éclat s’est estompé au fil du temps, mais ils demeurent comme une trace parfumée du passé gourmand blésois. Dans les confiseries actuelles, deux spécialités perpétuent ce lien entre mémoire et présent : les Pavés de Blois (recette ici), carrés de nougatine, de praliné et de chocolat fondants et croustillants à la fois, et les Malices du loup (ici), confiseries à base de pâte d’amandes parfumée à l’orange, au miel et à la noisette, relevées d’une pointe d’anis sous une fine croûte de sucre doré. Autant de douceurs qui peuvent trouver leur place sur une table de fête.
Quel plat pour Blois ?
En 2017, la Ville de Blois avait lancé le concours « Quel plat pour Blois ? », ouvert à toutes et tous, afin de désigner deux spécialités culinaires officielles : un plat salé et un dessert, conçus à partir de produits locaux et réalisables tout au long de l’année. Ce geste avait marqué la volonté de doter la ville d’une signature culinaire assumée, à l’égal d’un emblème.
La recette salée, la Poularde 1550 au safran, signée Catherine Lloret (recette ici), s’inspire d’une préparation de la Renaissance appelée la Galimafrée. Celle-ci met en valeur la volaille locale, un vin blanc du Loir-et-Cher et le safran, dont la vente fut réglementée à Blois par une ordonnance du 18 mars 1550. La date choisie renvoie à cet acte historique.
Le dessert retenu, Le Verger blésois, imaginé par Olivier Dupont, associe chocolat et pomme. Ce duo donne forme à une double mémoire : le chocolat rend hommage à Auguste Poulain, fondateur de l’une des grandes maisons chocolatières françaises, installée à Blois, tandis que la pomme renvoie à la production de Mont-près-Chambord, ancrée dans le terroir local. À travers cette alliance simple et gourmande, c’est toute une identité agricole et industrielle qui se raconte.
L’histoire culinaire blésoise a aussi connu ses traditions disparues, comme les pâtés d’alouettes, très prisés à la fin du XIXᵉ siècle dans plusieurs hôtels de la ville. Et l’on ne peut évoquer la gastronomie locale sans citer les produits qui traversent les saisons : asperges, fromages de chèvre, vins rouges, blancs et rosés, autant de piliers du paysage ligérien et solognot.
Menu
- Entrée : Crème de légumes d’hiver
- Plat principal : Poularde 1550 au safran ou une Brouillade aux œufs fermiers et safran
- Fromages : Sélection de chèvres du Loir-et-Cher
- Dessert : Verger blésois
- Mignardises : Pavés de Blois


