En 2024, un nombre impressionnant de scrutins se tient à travers le monde, impliquant près de la moitié de la population mondiale, soit environ 4 milliards de personnes dans plus de 60 pays. Cette année électorale record verra des élections dans des démocraties majeures comme l’Inde, les États-Unis (5 novembre). Elles ont déjà eu lieu dans des pays où les pratiques démocratiques sont plus contestées, comme la Russie et l’Iran.
Ces élections couvrent un large spectre, des élections législatives de plusieurs jours en Inde, qui est la plus grande démocratie du monde par le nombre d’électeurs, à la plus grande élection organisée en une seule journée en Indonésie. Les enjeux sont considérables non seulement pour les nations impliquées mais aussi pour l’équilibre politique et économique global, notamment en termes de politique de sécurité, d’immigration, et de réponse aux crises climatiques.
Dans certains pays, les élections pourraient être un tournant pour la démocratie et la stabilité régionale. Par exemple, des pays comme le Mali et le Tchad, qui ont vu des coups d’État militaires récents, prévoient également des élections qui pourraient soit renforcer le chemin vers la démocratie, soit révéler des tensions et des instabilités persistantes.
En Europe, des scrutins sont prévus dans l’Union Européenne où une montée des partis populistes de droite est attendue. Le Royaume-Uni devrait également devenir un des points chauds électoraux.
Chaque élection a des implications qui dépassent les frontières nationales, influençant les politiques globales sur des questions comme le changement climatique et la sécurité internationale. 2024 est une période cruciale pour la politique mondiale, où les résultats pourraient remodeler de manière significative les dynamiques globales pour les années à venir.
