Le Festival Mer’veilles Nature 2024 entre photographie et sensibilisation
Dans un monde de plus en plus urbain, la nature reste le lieu du bien-être humain et la biodiversité. C’est dans cet esprit que le Festival Mer’veilles Nature se prépare à ouvrir ses portes pour sa troisième édition à Mer. Prévu pour les 31 mai, 1er et 2 juin 2024, le festival continue de grandir, attirant des amateurs de photographie et des défenseurs de la nature de partout. Plus de 2000 visiteurs ont franchi les portes du Festival Mer’veilles Nature l’année dernière, attirés par une offre diversifiée et riche. L’édition 2024 est prometteuse, avec une variété d’activités étendue et une entrée toujours gratuite pour rendre l’événement accessible à tous.
Plongée au cœur de la nature
Le festival propose une immersion dans la beauté et la complexité de la nature à travers des expositions de photographie animalière et de nature, des conférences et des rencontres avec des photographes et des naturalistes. Les photographes de l’édition 2024 sont : Xavier Delorme, Florence Devaux, Bruno Guénard, Nathalie Houdin, Sylvain Larzillière, Thierry Lebert, Rémi Lépinay, Sébastien Monthulé, Olivier Naska, Laurent Ouillet, Christophe Pereira, Jean-Claude Picard, Carole Reboul, Jean-Marie Séveno, Yoann Thionnet, et Arnault Vatinel.
Au-delà de la photographie
Le festival ne se limite pas à la photographie. Des artistes comme Élise Pioger, Camille Poli, et l’illustrateur animalier Alban Larousse présenteront leurs œuvres autour de la nature. Ces expressions vont des peintures à la cire d’abeille aux aquarelles naturalistes en passant par le dessin.
Sensibilisation et éducation
L’engagement du festival envers la sensibilisation à la protection de l’environnement est palpable. Des associations comme FERUS, la LPO, le Conservatoire d’Espaces Naturels de Loir-et-Cher, Perche Nature et Loiret Nature Environnement seront présentes pour éveiller si nécessaire le public sur l’importance de la conservation de la biodiversité. Le festival sert ainsi de plateforme pour promouvoir des initiatives locales et nationales de protection de l’environnement.
Date | Heure | Intervenant/Association | Titre de la Projection | Description courte |
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Vendredi 31 mai | 14h – 14h30 | Rémi Lépinay | Le printemps des naissances | Exploration de la faune locale au printemps, observation d’espèces près de chez nous. |
15h – 16h | Perche Nature | Les mammifères sauvages de Loir-et-Cher | Discussion sur les espèces de mammifères du Loir-et-Cher et leur régression. | |
16h30 -17h30 | Arnault Vatinel | L’art du piégeage photographique ou Camptraptions | Techniques pour observer et photographier la faune nocturne sans perturbation. | |
Samedi 1er juin | 10h – 11h | Ligue pour la Protection des Oiseaux | Un siècle pour les oiseaux | Retour sur les actions de la LPO à travers un siècle, sensibilisation à la biodiversité. |
11h30 – 12h30 | Jean-Marie Séveno | À la rencontre du puma | Aventure sur la piste du puma, découverte de cet animal emblématique. | |
14h – 15h | Nathalie Houdin | Mon parcours de photographe | Expérience personnelle en tant que photographe de nature, évolution artistique et personnelle. | |
15h30 – 17h30 | Florence Devaux | Les battements de la Savane | Récit passionné sur la faune africaine, influences des expériences de vie sur la photographie. | |
18h – 18h30 | Rémi Lépinay | Eau de vie | Impact de la sécheresse sur les habitats aquatiques locaux, transformation d’un étang forestier. | |
Dimanche 2 juin | 9h45 – 10h45 | Carole Reboul | Il était une fois la nuit | Exploration nocturne pour découvrir les merveilles célestes telles que la Voie Lactée. |
11h00 – 12h30 | FÉRUS et Yoann Thionnet | Le lynx, fantôme de la forêt | Présentation du Lynx, son histoire de pression humaine et sa reprise de territoire. | |
14h -15h30 | Xavier Delorme | La chasse aux orages en France | Présentation des techniques et des expériences de chasse aux orages en France. | |
16h – 17h30 | Laurent Ouillet | Réserves naturelles des Mondes Océan | Importance de la protection des océans à travers des témoignages photographiques, nécessité de sanctuaires marins pour la préservation des espèces marines. |
Lien pour s’inscrire : https://www.merveillesnature.com/les-conferences/
La photographie naturaliste et animalière, toute une histoire…
Les racines de la photographie naturaliste et animalière remontent aux débuts de la photographie elle-même, au milieu du 19e siècle. Avec l’invention du daguerréotype en 1839 par Louis Daguerre, les gens ont commencé à documenter le monde naturel. Cependant, en raison des longs temps d’exposition nécessaires, les premières photographies étaient principalement limitées à des paysages statiques.
À mesure que la technologie photographique s’est développée, notamment avec l’introduction du film photographique et des appareils photo plus portables à la fin du 19e siècle, il est devenu possible de capturer des images plus dynamiques et de se concentrer sur la faune. L’un des pionniers dans ce domaine fut George Shiras, un politicien et photographe américain, qui dans les années 1890 a utilisé des techniques innovantes comme la photographie au flash de nuit pour capturer des images d’animaux sauvages en Amérique du Nord.
Au début du 20e siècle, des organisations comme la National Geographic Society ont commencé à populariser la photographie naturaliste et animalière, en publiant des photographies spectaculaires d’animaux et de paysages exotiques dans leurs magazines. Cela a non seulement augmenté l’intérêt public pour la nature, mais a également sensibilisé à la conservation.
Techniques modernes
Avec l’avènement de la photographie numérique et de l’amélioration des équipements optiques, les photographes animaliers peuvent maintenant prendre des images de haute qualité avec des détails incroyables à des distances importantes. Des innovations telles que les caméras-trappes et les drones ont également ouvert de nouvelles avenues pour observer et documenter la faune dans des environnements moins accessibles.
La photographie naturaliste et animalière ne se limite pas seulement à capturer de belles images; elle joue un rôle crucial dans la conservation. Les photographes sont souvent à l’avant-garde des efforts de conservation, utilisant leurs images pour sensibiliser et inciter à l’action. Cependant, cela comporte des défis éthiques, notamment le respect de la vie privée des animaux et l’impact de la présence humaine sur leur comportement naturel.
Au-delà de son rôle dans la conservation, la photographie naturaliste contribue également à l’éducation et à la recherche scientifique, en fournissant des données visuelles sur les comportements animaux, les habitats, et les impacts environnementaux. Elle invite également à apprécier et à protéger la nature.