2024 sera une année bissextile : tout savoir à ce sujet

En 2024, le calendrier nous réserve une petite surprise : une année bissextile. Pourquoi est-ce important, et qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Le calendrier grégorien : un ajustement précis du temps
Le calendrier grégorien, que nous utilisons aujourd’hui, a été introduit par le pape Grégoire XIII en 1582. Il a été conçu pour corriger le décalage de l’année solaire, qui dure environ 365,2422 jours, avec le calendrier julien alors en vigueur. Le calendrier julien, en effet, comptait chaque année pour 365,25 jours, ce qui créait un décalage progressif par rapport à l’année solaire.
Pour rectifier cela, la réforme grégorienne a introduit le concept d’année bissextile, ajoutant un jour supplémentaire tous les quatre ans. Cependant, pour s’aligner encore plus précisément sur l’année solaire, chaque année centenaire n’est considérée bissextile que si elle est divisible par 400. Ainsi, 2000 était une année bissextile, mais 2100 ne le sera pas.
2024 sera donc une année bissextile, avec un 29 février ajouté au calendrier. Ce jour supplémentaire a des implications tant dans la sphère privée que publique.
Pour ceux nés le 29 février, l’année bissextile est un moment de célébration officielle de leur anniversaire, qui ne revient que tous les quatre ans. Les administrations adaptent leurs services pour tenir compte de cette particularité, permettant aux « bébés bissextiles » de célébrer leur jour spécial le 28 février ou le 1er mars les autres années.
Sur le plan professionnel, la question de la rémunération pour ce jour supplémentaire fait débat… les salaires étant annualisés dans la plupart des contrats. Des voix s’élèvent pour demander que le 29 février devienne un jour férié, menées par le « Mouvement de Libération du 29 février ».