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Pierre-Luc Granjon : « C’est assez magique de donner vie à des objets inanimés »

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La « Fête des Marmots » a été ce dimanche matin un immense succès au cinéma Les Lobis. La salle était comble, les 317 places entièrement occupées par des enfants et leurs parents venus voir en avant-première le film « Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci » de Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon. Ce dernier était dans la salle blésoise pour expliquer aux enfants les secrets de ce long-métrage en stop motion, une technique d’animation cinématographique qui crée l’illusion du mouvement en photographiant des objets inanimés image par image.

Si le coréalisateur a déjà participé à une vingtaine d’événements autour du film, il était heureux de l’accueil à Blois. « C’est rarement avec autant d’engouement que cette fois-ci, nous a confié Pierre-Luc Granjon. Les gens sont captivés. C’est formidable. J’aime bien ce mélange de générations. »

Pense-t-il créer des vocations ? « Je ne sais pas si je vais créer des vocations, ce n’est pas vraiment le but, mais je pense que c’est important que les enfants sachent que ces métiers existent et qu’ils sont accessibles », nous dit le coréalisateur de Léo. « Je suis également ici pour parler du film, leur expliquer notre démarche, pourquoi Léonard est au cœur de tout cela. Au départ, il y avait Jim Capobianco, un américain qui avait ce projet après avoir réalisé un court-métrage en 2D, il y a un peu plus de 15 ans. Il voulait ensuite en faire un long-métrage en stop motion avec des marionnettes animées. Il ne connaissait pas bien cette technique et n’avait pas beaucoup pratiqué. Donc, il avait besoin de quelqu’un comme moi pour l’épauler. C’est ainsi que je me suis retrouvé coréalisateur du film. » Et il poursuit : « Lui, il avait visité le Clos Lucé il y a une dizaine d’années, avait beaucoup parlé avec les gens sur place. Je ne pense pas qu’il avait déjà le projet de faire un long-métrage, mais je crois que cette rencontre a encore plus concrétisé les choses, l’a rendu encore plus passionné à l’idée de faire de ce projet un long-métrage. On a avancé en discutant avec les gens du Château d’Amboise, les gens de Clos Lucé, et lui, il est aussi allé en Italie. Il était vraiment passionné par Léonard, donc il voulait faire ce projet. »

La technique de stop motion n’est pas l’animation qu’on trouve majoritairement sur les écrans. « C’est un truc assez magique, on donne vie à des objets inanimés. Il y a quelque chose de vraiment unique, une sorte de magie du cinéma incarnée. Quand j’explique aux gens qu’on va faire quatre secondes de film par jour et par animateur, ils sont souvent surpris. Mais pour nous, c’est normal, c’est un rythme auquel on s’adapte. » Un projet d’une telle envergure s’étend sur plusieurs années. Et finalement, les choses aboutissent. « Après, on a du mal à avoir du recul parce qu’on a passé tant d’années sur le projet… observe Pierre-Luc Granjon. On gagne en recul grâce au regard des gens, à la réaction du public, notamment des enfants. Je l’ai présenté dans beaucoup de salles déjà, il y avait des scolaires, et c’est vrai qu’ils avaient des tas de questions. C’est bon signe, on a réussi à faire un film pour enfants qui les interpelle, qui les fait réfléchir.« 

La sortie nationale de « Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci » est prévue pour le 31 janvier 2024. Mais Pierre-Luc Granjon n’éprouve pas de stress, suite aux bon accueil du film. « Je connais un peu les retours et du coup, je ne suis plus très inquiet », dit en conclusion le coréalisateur.

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