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Education : Jeudi noir et manifestation à Blois

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Ce jeudi 1er février 2024 est marqué par une grève et des manifestations d’enseignants, partout en France, suite à un appel lancé par la majorité des syndicats enseignants. Cette grève est motivée par plusieurs facteurs, notamment la défense de l’école publique, les conditions de travail et les rémunérations des enseignants, mais aussi par les déclarations controversées de la ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, sur l’école publique.

Premières estimations, le Snes-FSU donne le chiffre 47 % des enseignants de collèges et lycées en grève. Au ministère de l’Éducation nationale on parle de 20,26 %.

Des manifestations ont lieu ce jeudi dans plusieurs villes, dont Blois, où le cortège nombreux est parti vers 11h de la Préfecture pour une boucle via la Place de la Résistance, à l’appel des organisations suivantes : FSU41, CGT educ’action 41, Sud éducation 41, FNEC-FP-FO et UNSA 41. Des lycéens étaient dans cette marche de contestation. La CGT educ’action 41 revendique 600 manifestants à Blois.

FSU 41

Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de mécontentement généralisé au sein du corps enseignant, exacerbé par la suppression annoncée de 650 postes dans le premier degré pour la rentrée 2024, qui contribuerait à la détérioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage. Les enseignants dénoncent une crise de l’éducation qui dure depuis plusieurs années, marquée par une dégradation des conditions de travail et une absence de reconnaissance, notamment sur le plan salarial​​.

En outre, les syndicats sont particulièrement préoccupés par les conditions d’inclusion scolaire, signalant une situation critique pour les enseignants et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), poussés vers un point de rupture. Ils appellent à une reconnaissance accrue et à une meilleure rémunération pour les AESH, ainsi qu’à un rejet des mesures récentes qui, selon eux, affaiblissent le soutien aux élèves ayant des besoins spéciaux.

En plus de ces enjeux nationaux, le Loir-et-Cher a ses défis spécifiques avec la suppression annoncée de 24 postes dans le premier degré et des changements dans le calcul des effectifs pour les collèges, menant potentiellement à des classes surchargées. Les syndicats locaux exigent une plus grande transparence dans la planification scolaire et s’opposent au financement public des établissements privés, plaidant pour une réaffectation des ressources vers l’amélioration des établissements publics. « Dans le département, spécifiquement, les organisations signataires exigent que le travail sur la sectorisation des collèges soit fait en transparence et qu’il aboutisse à la construction d’un nouvel établissement à Blois permettant d’assurer une meilleure mixité sociale », nous dit-on.

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