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Carole Sicard, passeuse de messages à travers ses attrape-rêves

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Les attrape-rêves sont des objets artisanaux d’origine amérindienne conçus pour filtrer les énergies négatives et favoriser des pensées positives. Traditionnellement composés d’un cercle orné d’un tissage central et de plumes, ils étaient placés au-dessus du lit pour capturer les mauvais rêves et laisser passer les bons. Aujourd’hui, ils sont souvent réinterprétés comme des objets décoratifs ou spirituels, parfois associés à des intentions personnelles et des messages vibratoires. Chaque attrape-rêves est unique et peut être choisi intuitivement par son futur propriétaire en fonction de l’énergie qu’il dégage.

Dans son univers foisonnant de fils colorés, de plumes et de perles, Carole Sicard, coach de vie et fondatrice d’Elora Création, donne naissance à ses attrape-rêves vibratoires accompagnés d’un message écrit destiné à la personne qui la choisira. On les trouve désormais à la boutique Déesse, en Blois-Vienne.

Un processus intuitif et méditatif

Carole Sicard ne prémédite rien lorsqu’elle se met à créer. « Mon cerveau, je le pose quand je suis en création », explique-t-elle. Chaque attrape-rêves se construit sous l’influence d’une intuition qui lui dicte des formes, des couleurs, des associations de matériaux. « Quand je regarde mes créations après coup, je me demande parfois comment l’idée m’est venue. » Ce processus de fabrication s’apparente pour elle à une méditation. « Certains méditent pour apaiser leur esprit, moi, c’est la création qui me met dans cet état. »

C’est au fil de ce travail que le message vibratoire attaché à l’objet émerge. Il n’est jamais écrit à l’avance, mais se précise progressivement. « Une fois que le message est clair, je le note sur une carte qui accompagne l’attrape-rêves. » Un message qui résonne souvent avec la créatrice elle-même. « On est toujours un filtre. En regardant mes créations depuis trois ans, je réalise qu’il y a toujours un lien avec ce que je vis. »

attrape-rêves

Un objet qui choisit son propriétaire

Toutefois, l’acheteur ne doit pas se laisser guider par un texte ou une explication, mais par un ressenti. « Ce sont les attrape-rêves qui vous choisissent », affirme Carole Sicard. Elle insiste sur l’importance de ne pas consulter immédiatement le message inscrit sur la carte. « L’idée, c’est de se connecter à l’attrape-rêves, de ressentir une attirance naturelle. Ensuite, en découvrant le message, les gens s’aperçoivent qu’il correspond parfaitement à ce qu’ils traversent. » Les retours de ses clients ne cessent de confirmer cette intuition. « J’ai un côté rationnel, mais je suis la première surprise par ces coïncidences. Les gens me disent souvent : « Waouh, c’est fou, ça me parle complètement. » »

Des créations uniques et écoresponsables

Chaque pièce d’Elora Création est unique. Carole Sicard refuse la reproduction à l’identique et privilégie les matériaux de récupération. « J’adore détourner des objets de leur usage initial. Un élément trouvé au hasard peut m’inspirer une idée, une couleur, une association. » Un ruban, une branche de bambou récupérée chez ses parents… Tout devient une source de création.

Une fois achevé, l’attrape-rêves fait l’objet d’un rituel de purification. « Il y a une certaine affection dans le processus de création. Pour me détacher de l’objet, je fais une cérémonie à la sauge. Cela permet d’éliminer mon énergie pour que l’attrape-rêves parte vierge vers la personne à qui il est destiné. »

attrape-rêves

Une transmission artistique et spirituelle

Carole Sicard se définit-elle comme une passeuse ? « Un petit peu », concède-t-elle. Son travail artisanal fait écho à son autre activité, celle de coach de vie. « J’accompagne les gens à trouver du sens dans leur existence. Avec les attrape-rêves, je transmets des messages différemment, de manière artistique. »

attrape-rêves

Un temps confidentielle, sa production se diffusait uniquement par le bouche-à-oreille. Exposés dans son propre couloir, ses attrape-rêves trouvaient preneur grâce à des recommandations. Aujourd’hui, elle franchit une nouvelle étape. « Jusqu’ici, je n’avais jamais trouvé d’endroit où mes créations résonnaient véritablement avec l’espace. Ici, avec Damaris, et sa boutique, ça a matché tout de suite. » Ses attrape-rêves, vendus entre 25 et 80 euros selon leur taille, restent des pièces uniques. « Vous ne les verrez nulle part ailleurs », rappelle-t-elle. Un principe en accord avec leur vocation : s’adresser à une personne en particulier, au moment où elle en a besoin.

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