Les agriculteurs de Loir-et-Cher dans la rue ce vendredi à Blois

Vendredi 26 septembre 2025, la colère agricole s’exprime de nouveau dans le Loir-et-Cher. La FNSEA 41 et les Jeunes Agriculteurs 41 ont lancé un appel à mobilisation pour dénoncer un contexte devenu « insoutenable », marqué par la chute des revenus, la concurrence jugée déloyale et une vision jugée de plus en plus sombre de l’avenir de l’agriculture française.
« Trop, c’est trop. On est sur la paille », résument les agriculteurs de ces syndicats, reprenant en une phrase la détresse d’un métier qui, malgré des journées sans fin, peine à nourrir ceux qui le pratiquent. Le constat est partagé par les organisations professionnelles : de plus en plus d’agriculteurs travaillent sans parvenir à vivre dignement de leur métier.
Les causes, disent-ils, sont multiples. Elles tiennent d’abord aux distorsions de concurrence issues d’accords internationaux, tels que le Mercosur, qui ouvrent les frontières à des produits agricoles venus de loin, élaborés selon des règles sociales et environnementales moins contraignantes que celles imposées en France. Elles tiennent aussi aux aléas climatiques, devenus réguliers, qui fragilisent encore davantage la rentabilité des exploitations. Elles tiennent enfin à des politiques publiques jugées incohérentes, avec notamment un budget de la PAC en recul, qui laissent les exploitants « sans perspectives ».
« N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas ! »
Dans leur communiqué, la FNSEA 41 et les JA 41 rappellent une exigence qu’ils jugent essentielle : des règles équitables et la garantie d’un revenu agricole juste, quelle que soit la filière. « Les agriculteurs doivent être respectés », insistent-ils. L’un des slogans claque : « N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas ! » Derrière ces mots, la dénonciation d’un modèle qu’ils jugent destructeur et incompatible avec les choix sociétaux et environnementaux défendus en France.
Des actions visibles pour marquer les esprits
Pour rendre tangible ce ras-le-bol, les agriculteurs annoncent des actions symboliques. Deux ronds-points stratégiques du département — la Patte d’Oie à Saint-Gervais-la-Forêt et le rond-point des Mardeaux à Villebarou — seront recouverts de bâches, comme pour signifier l’étouffement et la paralysie ressentis dans les campagnes.
Puis, une « opération escargots » doit ralentir la circulation jusqu’à la préfecture, où les agriculteurs entendent obtenir des réponses claires de la part du préfet. Ces actions se veulent à la fois un signal d’alerte à l’opinion publique et un message adressé aux pouvoirs publics.
Haha, les agriculteurs de Loir-et-Cher se mettent au stop-and-go avec des escargots ! N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas est un slogan que j’adore, c’est presque un guide de consommation rural avec une touche de révolte. Les distorsions de concurrence internationales, le climat qui joue les mécaniciens et une PAC qui se fait petit comme un épi de blé, bref, c’est un mélange explosif ! J’espère que le préfet sera plus réceptif que le rond-point des Mardeaux. Sinon, on va devoir s’attendre à d’autres opérations… un peu plus longues, peut-être ? La France a droit à son modèle d’agriculture, même s’il est un peu en mode pause.
Haha, N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas ! Ça tombe bien, moi je ne veux pas d’opérations escargots bloquant ma route ! Mais sérieusement, quand on voit lesdistorsions de concurrence et les aléas climatiques, on comprend leur frustration. Heureusement, ils ne nous demandent pas d’ouvrir nos poches, non merci !