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La mobilité domicile-travail en Loir-et-Cher : Le défi des navetteurs

Les futurs professionnels de santé du Loir-et-Cher sont déjà parmi vos proches !

Ils sont le symbole de cette mobilité qui caractérise le quotidien de nombre d’actifs du Loir-et-Cher : les « navetteurs ». Selon une récente étude de l’INSEE, 2.900 d’entre eux font le va-et-vient régulier entre le Loir-et-Cher et l’Île-de-France. Un défi logistique, économique, mais aussi environnemental.

Document Insee

Une tendance à la hausse

Cette étude éclaire une évolution profonde des habitudes des travailleurs du département constatée en 2020. Deux actifs sur trois du Loir-et-Cher travaillent hors de leur commune de résidence, soit une augmentation de 5% sur la décennie. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 83% utilisent la voiture pour leurs déplacements, avec une distance moyenne de 45 km par jour. Les transports en commun restent minoritaires, bien qu’ils séduisent davantage les cadres, notamment ceux tournés vers les métropoles régionales ou parisienne.

Le défi des navetteurs

En Loir-et-Cher, la plupart de ces actifs ont un mode de vie centré autour de leur voiture. En effet, près d’un ménage sur deux possède deux voitures ou plus. La concentration des emplois sur les grands pôles, représentant 87% des emplois du département, contraint ces actifs à des déplacements conséquents.

Les travailleurs des zones périphériques de la première et deuxième couronnes de Blois ont majoritairement leur emploi situé en dehors de leur commune de domicile. Ceux provenant de la région de Marchenoir et de la route reliant Lamotte-Beuvron à Salbris effectuent des trajets plus longs en voiture. Notamment sur cette dernière zone, l’usage des transports en commun est plus fréquent.

Vers des alternatives à la voiture individuelle ?

La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) de décembre 2019 a bien cerné les enjeux et vise à offrir des alternatives à la voiture individuelle. Face à la vulnérabilité économique des déplacements – où un ouvrier travaillant hors de sa commune dédie jusqu’à 21% de son revenu aux transports – la loi encourage notamment les mobilités partagées et actives.

Les perspectives

La mobilité en Loir-et-Cher est donc à un tournant. Entre la nécessité de repenser nos déplacements, le poids économique des transports et les enjeux environnementaux, les défis sont multiples. Mais la LOM ouvre une voie : celle de repenser en profondeur la mobilité, notamment à travers des solutions innovantes comme le covoiturage, l’autopartage, ou encore les mobilités solidaires.

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