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Avortements clandestins : une femme en meurt toutes les 9 minutes

Aujourd’hui, lundi 4 mars 2024, marque un événement historique dans le cadre législatif français avec le vote par les députés et sénateurs, en Congrès, pour l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution française. Cette démarche vise à ancrer fermement le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le marbre de la loi fondamentale du pays, garantissant ainsi la protection de ce droit contre d’éventuelles régressions législatives futures.

Le processus législatif entourant cette réforme a été initié par une proposition de loi constitutionnelle visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’IVG. Cette initiative reflète l’importance accordée à la liberté des femmes de disposer de leur corps et à l’accès sécurisé et légal à l’avortement en France. Le contexte de cette réforme s’inscrit dans un paysage international où le droit à l’avortement est de plus en plus contesté dans certains pays, rendant cette démarche d’autant plus significative.

Cette étape finale du Congrès fait suite à un parcours législatif qui a vu le projet de loi franchir plusieurs étapes cruciales, notamment un vote favorable du Sénat, éliminant les derniers doutes entourant l’adoption définitive de cette réforme.

En gravant la liberté d’avorter dans la Constitution, la France entend se positionner comme un leader mondial en matière de droits des femmes. Cette réforme historique est le fruit d’un large consensus parmi les législateurs français et bénéficie d’un soutien significatif de la part de la population, soulignant l’importance sociétale de garantir ces droits essentiels.

Avortements clandestins : une femme en meurt toutes les 9 minutes

Une femme meurt toutes les 9 minutes des suites d’un avortement pratiqué dans des conditions non sécurisées. Cette statistique met en lumière un drame humain et sanitaire qui persiste. Les avortements clandestins, souvent réalisés dans des conditions dangereuses et par des individus non qualifiés, entraînent des complications graves pouvant mener à la mort. La clandestinité est fréquemment le résultat de restrictions légales sévères, de tabous sociaux, et d’un manque d’accès à des services d’avortement sécurisés et légaux. Les complications résultant d’avortements non sécurisés comprennent des hémorragies, des infections, la stérilité et la mort. Ces conséquences sont d’autant plus tragiques qu’elles sont largement évitables. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et d’autres entités plaident pour un accès élargi aux services d’avortement légal et sécurisé comme moyen le plus efficace de prévenir ces décès.

Des études montrent que les restrictions légales sur l’avortement ne réduisent pas le nombre d’avortements pratiqués mais déplacent plutôt ces procédures vers la clandestinité, augmentant les risques pour la santé des femmes. La légalisation et l’accès facilité à l’avortement, accompagnés d’une éducation sexuelle complète et de l’accès à des moyens de contraception efficaces, sont cruciaux pour réduire la mortalité maternelle.

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