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Brandt : malgré la mobilisation, la liquidation judiciaire est prononcée

Le tribunal des activités économiques (TAE) de Nanterre a tranché ce jeudi 11 décembre : le groupe d’électroménager Brandt est placé en liquidation judiciaire, entraînant la suppression d’environ 700 emplois et la disparition de quatre marques françaises — Brandt, De Dietrich, Vedette et Sauter. L’annonce, confirmée par François Bonneau à l’AFP, a immédiatement suscité un choc : « C’est une terrible nouvelle, un traumatisme », a réagi le président de la Région Centre-Val de Loire.

Cette décision intervient après plusieurs semaines d’incertitude et une mobilisation publique et territoriale, centrée sur un projet de reprise en SCOP destiné à maintenir une partie de l’activité industrielle.

La Région avait poussé en faveur de la SCOP

La sauvegarde de Brandt avait était présentée comme stratégique par la Région, pour l’attractivité industrielle du Centre-Val de Loire ; pour la survie d’une entreprise centenaire ; pour le maintien d’emplois reposant sur un savoir-faire ; pour la préservation d’un appareil productif permettant d’innover ; pour la survie de l’une des dernières productions d’électroménager « made in France ». En soutien au projet porté par les salariés et appuyé par le groupe Revive, la Région Centre-Val de Loire avait annoncé trois dispositifs précis : un doublement du capital constitué par les apports personnels des salariés associés, soit un engagement direct estimé à 600 000 € ; une avance remboursable d’un million d’euros ; la possibilité de porter l’acquisition du site de Vendôme, ou une part de l’ensemble Vendôme–Saint-Jean-de-la-Ruelle, pour un montant évalué autour de 5 millions d’euros, selon l’estimation des Domaines

Un secteur en difficulté et une entreprise déjà fragilisée

Brandt, propriété depuis 2014 du groupe algérien Cevital, affichait un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros, mais subissait la conjoncture défavorable du marché du gros électroménager. Le secteur a connu un nouveau recul des ventes en 2024 (–3,9 %), après une baisse en 2023, sur fond de crise de l’immobilier. Depuis son placement en redressement judiciaire début octobre, la situation du groupe était décrite comme critique.

La décision du tribunal signifie la fin de l’activité du fabricant et la fermeture progressive des deux usines du Centre-Val de Loire, du centre de service après-vente de Saint-Ouen-l’Aumône, et du siège de Rueil-Malmaison.

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