MondeVie locale

Les algériens pourront voter à Blois du 2 au 7 septembre 2024 pour la présidentielle

L’élection présidentielle anticipée en Algérie, prévue pour le 7 septembre 2024, met en scène trois candidats, chacun avec des profils et des programmes distincts. Sur les seize prétendants à la candidature, la commission électorale n’a en effet retenu que le président sortant Abdelmadjid Tebboune, qui brigue un second mandat, Abdelali Hassani Cherif, et Youcef Aouchiche. Ce sont donc trois alternatives qui seront proposés aux électeurs algériens du Loir-et-Cher qui exprimeront leur voix à la Bourse du travail de Blois du 2 au 7 septembre. La campagne est officiellement ouverte depuis le 15 août.

Abdelmadjid Tebboune, président sortant, âgé de 78 ans, grand favori, bénéficie du soutien de plusieurs partis influents, dont le FLN (Front de Libération Nationale) et le mouvement El Bina. Tebboune met en avant son bilan économique et social, soulignant la stabilisation économique du pays, malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19. Son programme pour un second mandat se concentre sur la consolidation des acquis économiques, l’amélioration des infrastructures, et le renforcement des mesures sociales, notamment en matière de logement et d’emploi.

Youcef Aouchiche (41 ans) est le premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), un parti d’opposition historique en Algérie. Ancien journaliste, il a été élu député avant de prendre la tête du FFS en 2020. Son programme met l’accent sur la réconciliation nationale, la démocratisation des institutions et la justice sociale. Cependant, il doit faire face à des défis internes, notamment la fragilisation de son parti suite à des crises successives​.

Abdelaali Hassani Cherif, ingénieur de 57 ans, est le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), le principal parti islamiste du pays. Il a pris la tête du MSP en 2023, succédant à Abderrazak Makri. Son programme électoral s’articule autour de la promotion des valeurs islamiques, le renforcement de l’économie nationale par des réformes profondes, et la lutte contre la corruption. Malgré son engagement, sa relative nouveauté sur la scène politique est perçue comme une faiblesse par certains observateurs.

Soutenu par des partis influents et doté de moyens significatifs, la campagne d’Abdelmadjid Tebboune se concentre sur la continuité. Le président sortant bénéficie d’une visibilité médiatique beaucoup plus importante que ses adversaires, renforçant ainsi sa position dominante dans la course. Abdelali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, quant à eux, ont adopté une stratégie différente. Conscients du déséquilibre des forces, ils misent sur la proximité avec les électeurs lors de cette présidentielle. Leurs premiers meetings, organisés à Alger et Blida, sont marqués par une approche plus modeste, visant à mobiliser la base populaire et à incarner le changement face à un pouvoir en place perçu comme verrouillé.

Votre annonce sur Blois Capitale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Blois Capitale

GRATUIT
VOIR