[Municipales] Gildas Vieira présente un « grand plan de revitalisation du centre-ville »
Dans l’improvisation d’un local de campagne (29 rue du Bourg Neuf) tout neuf, aux murs encore provisoires et au mobilier improvisé, Gildas Vieira (La France Autrement) déroule ce qui constitue déjà la colonne vertébrale de sa candidature aux municipales de 2026.
En campagne avec le docteur Thierry Marchand, avec qui il forme un binôme, les deux hommes affirment vouloir « oser Blois autrement ». Cela après une consultation « On a fait les cinq quartiers avec des dates à la clé pour aller demander aux Blésois ce qu’ils pensaient de notre programme et pour qu’ils puissent nous apporter des idées complémentaires », raconte Gildas Vieira. La consultation, ouverte dès le mois d’août, a permis de produire un premier document de travail en octobre, mis en ligne pour amendements citoyens jusqu’au 1ᵉʳ décembre. Chaque week-end, ils disent avoir recueilli des propositions, des colères, des doutes, des aspirations concrètes.
Au centre de toutes les discussions, le cœur de ville revient avec insistance. Le foncier trop cher, les loyers impossibles à assumer pour de nombreux commerçants, les difficultés de livraison, la question des parkings et des accès, et cette phrase qui semble revenir sans cesse : « le centre est en train de mourir ». Gildas Vieira appuie : « Notre poumon, qui est le cœur de ville, est en train de s’éteindre progressivement. Et la ville s’éteint parce que le centre s’éteint. »
Blois au cœur : le plan central
Le « grand plan de revitalisation du centre-ville » se présente comme une vision « globale » et « multifactorielle », selon les termes de Gildas Vieira, qui se fonde sur l’idée que le centre ne se relancera pas par une mesure isolée mais par une concordance d’actions. L’un des marqueurs annoncés est la baisse des loyers commerciaux. La ville achèterait du foncier pour pouvoir proposer une réduction pouvant atteindre 30%, financée par emprunt. « C’est un acte fort », assume-t-il. Ce serait, selon lui, l’investissement majeur du mandat.
Mais pas uniquement, car la nouvelle halle maraîchère trouverait sa place dans l’actuelle Maison de la BD, amenée à être relogée. Un marché couvert moderne, associant hall alimentaire, produits locaux et espaces conviviaux, accompagnerait la transformation. Un ascenseur reliant la place Louis-XII au château permettrait une circulation depuis le centre vers le monument, dans l’idée d’un continuum vers le jardin des Lices et la gare.
Gildas Vieira souhaite aussi remettre en mouvement le Festival Ramdam, événement resté dans la mémoire de nombreux habitants, quitte à en faire un symbole de rassemblement. La dynamique culturelle inscrite dans le programme du centre-ville s’organise autour d’un principe : concentrer les lieux de culture en cœur de ville. La condition nécessaire, selon lui, pour recréer du passage, attirer les familles, et lier la circulation culturelle, commerciale et urbaine. Gildas Vieira résume ainsi sa conviction : « La ville s’éteint. Si le centre de Blois fonctionne, tout le reste s’allumera. Nous voulons rallumer la flamme. »
Les parkings font partie des pierres angulaires du programme pour le centre-ville de Blois. Des propositions de gratuité pour les plus de 70 ans, deux heures gratuites pour tous, une politique de navettes renforcées entre les quartiers périphériques et le centre. Parce que, dit-il, « mettre des barrières payantes sur le Mail, cela a choqué beaucoup de monde ».
La santé irrigue l’ensemble du projet. Une maison de santé pluridisciplinaire pourrait prendre place sur le site du Carré Saint-Vincent, auquel seraient adjoints un parking, des espaces végétalisés, et un parc accessible. « Le duo avec le docteur Marchand n’est pas un duo de façade. Pour nous, la santé doit rester transversale à toutes les politiques publiques », dit le candidat.
Une liste qui se revendique sans étiquette
Le positionnement politique est assumé. « Sans étiquette et avec toutes les sensibilités, c’est ce qui fait la richesse de notre équipe. » Le programme est désormais en ligne sur la lafranceautrement.com. Le premier meeting aura lieu mi-janvier. « Nous pensons être aujourd’hui positionnés pour aller chercher Blois. Nous ne ferons pas d’alliance. Nous avons un projet et nous le livrons avant les autres. Les Blésois doivent s’appuyer sur un projet et pas sur des tendances. »
Un exemple de changement attendu :
Des aménagements urbains ont été réalisés avec des pierres naturelles venues de l’étranger alors qu’en France nous avons des entreprises qui produisent ces produits !
Il faut privilégier nos entreprises et nos salariés en France.
Et faire venir des dizaines de tonnes de pierres issues hors de nos frontières a un impact négatif sur l’environnement entrainant ainsi un bilan carbone encore plus désastreux ne serait-ce que par le transport.
Un vrai combat pour les élections se fait par par une multitude d’actions et de personnes engagées pour l’intérêt commun de tous.
Un exemple !
Acheter en dehors de nos frontières, privilégier des fournisseurs hors France pour des raisons parfois troublantes ne favorise pas notre économie circulaire cet argent s’évapore hors de nos frontières et de nos intérêts sociétaux.
Comment redistribuer nos argent pour nos écoles, nos infrastructures, notre police, notre sécurité… si nous envoyons l’argent des collectivités à l’étranger quand nous avons les entreprises en France avec les compétences et savoirs faires !
A quand des élus avec une vision globale et pas centrée parfois sur un pseudo prix et des intérêts personnels.
Il faut savoir parfois faire un peu moins mais mieux utiliser l’argent des contribuables avec un intérêt collectif et une vision globale de la circulation de l’argent.