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Le département s’inquiète de la situation budgétaire

Ce jeudi matin, à l’Hôtel du département se tenait une session plénière orientée sur les questions budgétaires. Au préalable, le président du conseil départemental, Philippe Gouet, a souhaité que la Salle Kléber-Loustau ne devienne pas un « lieu de meeting politique » et a exprimé son souhait que « quels que soient les résultats des législatives anticipées, l’assemblée travaille pour l’intérêt des Loir-et-Chériens, et dans le respect ». Michel Contour a cependant souligné que la dissolution de l’Assemblée nationale allait « rebattre les cartes » politiques et qu’elle pouvait mener l’extrême droite au pouvoir, donc « nous impacter. » Pascal Bioulac a lui appelé à être vigilant car des « pyromanes » populistes pouvaient être déjà dans l’assemblée départementale.

A l’heure de parler d’affaires budgétaires, Philippe Gouet s’est montré alarmiste sur l’environnement national. « Je déplore la situation économique et le déficit de notre pays qui se répercutent sur notre département comme les autres, et je ne parle pas des promesses faites pendant ces élections. Les départements sont aux abois mais le président de la République assure qu’il n’y a pas de dérapage budgétaire. La coupe est pleine, nous réclamons justice à l’Etat. »

La situation budgétaire se tend, le déficit se creuse (même s’il reste maîtrisé) suite au solde négatif de l’exercice 2023 de 4,4M€ avec des dépenses de fonctionnement à la hausse et des ressources à la baisse (notamment les DMTO qui baissent de 11M€ en 2023). L’effet ciseau est important et la capacité de désendettement du département pourrait même bondir à 8 années fin 2024, ce qui devient conséquent. Surtout sans autonomie financière, comme l’a observé la vice-présidente Claire Foucher-Maupetit. « Nous ne prenons pas la mesure de la désespérance sociale dans un contexte de dégradation », a rétorqué Benjamin Vételé, opposé à ce budget supplémentaire, estimant que le département était toujours faiblement endetté et qu’il devait toujours apporter des solutions dans des domaines spécifiques.

Lors de cette session, il a été voté le plan « Véto 41 » afin notamment de maintenir un maillage vétérinaire au niveau rural car il y un souci actuellement en termes de professionnels spécialisés pour soigner les animaux dits « de rente ». Actuellement, dans le Loir-et-Cher, seuls trois cabinets (à Bracieux, Savigny-sur-Braye et la Ville-aux Clercs) disposent de vétérinaires formés pour des interventions en milieu rural.

Bon à savoir

  • Les Assises nationales d’accès aux soins seront renouvelées le 19 juin 2025 à Vendôme.
  • Un nouveau schéma départemental Espaces Naturels Sensibles 2024-2034 a été voté.
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