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Un appel à manifester pour le militant kanak à la maison d’arrêt de Blois

Suite à l’incarcération des leaders des émeutes de mai en Nouvelle-Calédonie, la violence sur le terrain a de nouveau grimpé, exacerbée par l’approche des élections législatives. Yves Dupas, le procureur de Nouméa, a détaillé les conséquences de ces troubles : 1260 gardes à vue, 210 déferrements, et 90 incarcérations, témoignant d’une réaction violente sur fond identitaire. Le Parti de libération kanak (Palika) appelle ses partisans à voter dimanche pour les candidats indépendantistes, tout en demandant le retour au calme et la levée des barrages. Le parti souligne l’importance du droit de vote comme moyen de lutte pour l’indépendance. Le Palika critique fermement le transfert des leaders de la CCAT en métropole, le considérant comme une méthode coloniale de répression.

Parmi les incarcérés figurent Christian Tein et six autres membres de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), qui ont été transférés dans plusieurs prisons métropolitaines pour attendre leur jugement. Dont un, Steve Unë, à la maison d’arrêt de Blois.

Le NPA 41, la CGT 41, Solidaires 41 le Planning Familial 41 et la France Insoumise 41 appellent à la mobilisation le samedi 29 juin à 14h30, devant la préfecture « pour la libération des militant·e·s kanak emprisonné·e·s, dont notamment Steeve Unë à Blois, la levée des poursuites, le retour sur leurs terres et le droit à l’auto-détermination du peuple Kanak. » Des rassemblements équivalents se sont produits ou sont prévus à Nevers, Dijon, ou Villefranche.

La situation a attiré l’attention de 53 syndicats, partis politiques et mouvements nationalistes de Guadeloupe, Martinique et Guyane, qui ont exprimé leur solidarité dans une lettre ouverte. Dans cette missive, ils dénoncent les méthodes employées par l’État français contre les Kanaks et appellent à une « mobilisation générale » pour soutenir le peuple kanak dans sa lutte pour l’indépendance, rappelant les luttes historiques pour la liberté dans leurs propres territoires. Les signataires, incluant des organisations telles que le LKP, l’UGTG, le MIR et plusieurs autres, ont également fait part de leur intention de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme.

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