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Mémoire de la Libération: le département lance un appel à la collecte d’archives privées

Dans le cadre du programme commémoratif des 80 ans du débarquement, de la Libération de la France et de la Victoire (1944-1945), piloté par la Mission Libération, une initiative d’envergure a été lancée pour enrichir la mémoire collective à travers la collecte d’archives privées. Jusqu’au 5 août prochain, les Archives départementales invitent les habitants du Loir-et-Cher à participer activement à cette commémoration historique en apportant leurs contributions sous forme de prêts ou de dons d’archives personnelles.

Un appel à la mémoire locale

Philippe Gouet, président du conseil départemental, appelle tous les Loirs-et-Chériens possédant des documents ou témoignages relatifs à la Libération à contacter les Archives départementales. « Tous les types de documents et témoignages peuvent en effet s’avérer d’une grande valeur pour documenter cette période cruciale de notre histoire collective et contribuer à préserver la mémoire des événements qui ont façonné notre nation », a-t-il déclaré. Cette collecte vise à compléter les collections publiques et à assurer la transmission de cet héritage aux générations futures.

Une exposition pour éclairer un épisode méconnu

Parmi les événements marquants de cette période, l’accueil des réfugiés brestois en Loir-et-Cher revêt une importance particulière. En 1942-43, alors que Brest subissait de lourds bombardements, de nombreux habitants avaient fui vers des régions plus sûres, dont le Loir-et-Cher. Une exposition spéciale, organisée en partenariat avec les Archives municipales de Brest, sera présentée lors des prochains Rendez-vous de l’Histoire pour mettre en lumière cet épisode souvent méconnu.

Le contexte historique de l’exode brestois

Les bombardements sur Brest, de janvier à février 1943, ont transformé la ville en un champ de ruines, conséquence directe de la nouvelle stratégie des Alliés visant à anéantir les infrastructures ennemies. « Évacuation de l’agglomération brestoise » titrait L’Ouest-Éclair dans son édition du 9 février 1943, relayant l’appel pressant du sous-préfet de Brest, Pierre Trouille, à quitter la ville pour éviter les pertes civiles. Aidés par la Marine et la Croix-Rouge, des milliers de Brestois ont alors rejoint le Loir-et-Cher et d’autres départements.

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