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La Banque de France redoute un « choc d’incertitude »

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Une enquête de conjoncture menée par la Banque de France, basée sur les réponses de 8 500 dirigeants d’entreprise entre le 26 juin et le 3 juillet, révèle des perspectives nuancées pour l’économie française.

L’étude, réalisée en deux phases autour des deux tours des élections législatives, indique une progression modérée de l’activité économique en juin, notamment dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment, et ce malgré les effets mitigés de la météo sur certains domaines. La conjoncture dans les services marchands a légèrement progressé, tandis que l’industrie et le bâtiment ont bénéficié d’un rattrapage après un ralentissement notable en mai. Les anticipations pour juillet suggèrent une hausse de l’activité industrielle, mais une certaine stagnation dans les services et un tassement dans le bâtiment.

Toutefois, l’incertitude économique, quant à elle, a fortement augmenté, atteignant des niveaux record depuis la crise énergétique de 2022. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a même évoqué ce jeudi sur Franceinfo l’impact potentiel d’un « choc d’incertitude » suivant les récentes élections législatives qui ont résulté en un Parlement sans majorité absolue. Ce climat d’incertitude pourrait affecter négativement la croissance et l’emploi en France.

Dans une perspective globale, la Banque de France estime une légère hausse du PIB de 0,1 % pour le deuxième trimestre 2024, après une hausse de 0,2 % au premier trimestre. Pour l’année complète, la croissance est projetée à 0,8 %, une prévision modeste comparée à l’objectif gouvernemental de 1 %. Villeroy de Galhau a également insisté sur l’importance de maintenir la discipline budgétaire, en évitant de creuser davantage les déficits déjà conséquents de la France.

Une sortie médiatique qui fait que certains voient déjà en François Villeroy de Galhau un possible Premier ministre dans le cadre d’une gouvernance technique.


Emmanuel Macron, après le second tour des législatives anticipées, a affirmé dans une lettre que « personne ne l’a emporté ». Ce commentaire fait suite à un scrutin qui n’a pas permis à son camp de conserver une majorité relative. Dans cette correspondance, le président a appelé les « forces républicaines » à dialoguer pour former une majorité robuste, avant de procéder à la nomination d’un nouveau Premier ministre. Cette coalition envisagée exclurait explicitement le Rassemblement national et La France insoumise, s’appuyant sur des critères tels que l’adhésion aux institutions républicaines et l’orientation européenne. La réaction de la gauche ne s’est pas faite attendre, notamment avec Olivier Faure, leader des socialistes, qui a critiqué le président pour ne pas respecter le choix des électeurs et a refusé de renier l’accord avec la France Insoumise.

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