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Sondage : la taxation des plus riches plébiscitée

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Changement de gouvernement, crise politique… le moral économique des Français reste en demi-teinte. Selon un sondage d’Odoxa pour Agipi, Challenges et BM Business, publié ce matin, 77% des Français se disent toujours pessimistes quant à l’avenir économique du pays, malgré une légère amélioration de trois points par rapport à septembre. Seulement 23% affichent un optimisme prudent, un constat qui souligne les incertitudes persistantes dans l’opinion publique.

L’étude, réalisée sur un panel représentatif de 1 005 personnes, met en lumière un climat de défiance qui contraste avec une mesure largement plébiscitée : la taxation des plus riches. En effet, une majorité écrasante de 80% des répondants soutient l’idée d’une augmentation des impôts pour les Français les plus aisés, un consensus qui se démarque dans le paysage fiscal actuel.

8 Français sur 10 pour une plus grande taxation des riches

Le sondage révèle également des perceptions stables de la richesse en France. Être considéré comme « riche » signifie gagner plus de 5 000 euros nets par mois ou posséder un patrimoine d’au moins 500 000 euros. Ces seuils, constants depuis une décennie, peignent une image de la richesse moins extravagante que ce que certains clichés pourraient suggérer.

Quant aux mesures spécifiques, l’augmentation de l’impôt sur les hauts revenus remporte la faveur de 36% des voix, suivie de près par l’augmentation de la flat tax sur les entreprises, qui recueille 29% des suffrages. En revanche, l’option d’augmenter les droits de succession pour les plus gros patrimoines semble peu populaire, ne convaincant que 7% des participants.

Cette forte réticence à taxer plus largement la population contraste avec l’acceptation de taxes ciblées sur les plus fortunés, reflétant un désir marqué de justice fiscale et d’équité. « Les résultats montrent clairement que les Français cherchent des solutions équitables pour réduire le déficit public, préférant des mesures qui épargnent la classe moyenne tout en demandant une contribution plus significative de la part de ceux qui sont le mieux pourvus, » explique Gaël Sliman, président d’Odoxa.

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a précisé ce matin sur France 2 que la contribution « exceptionnelle » sollicitée des Français « les plus fortunés » pour aider au redressement des finances publiques ne toucherait que « 0,3 % » des ménages dans le cadre du projet de budget pour 2025. Environ 75.000 ménages seraient affectés par cette mesure, a-t-il ajouté, donnant l’exemple d’un ménage sans enfant avec un revenu annuel d’environ 500 000 euros pour illustrer qu’il s’agit vraiment des contribuables les plus aisés. Selon des chiffres de l’Insee de 2021, la France comptait 30,6 millions de ménages.

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