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La CPME 41 exige un autre traitement

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D’après le dernier baromètre de confiance du CEVIPOF (février 2025), les artisans et les très petites et moyennes entreprises (TPE-PME) sont perçus comme les organisations les plus fiables par les Français. Pourtant, ces acteurs économiques essentiels se disent étranglés par une fiscalité lourde et un coût du travail élevé. La CPME 41 tire la sonnette d’alarme, dans la lignée de ses vœux de janvier.

Les TPE-PME en tête de la confiance des Français

Le baromètre de confiance politique du CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), publié en février 2025, révèle que 82 % des Français font confiance aux artisans et 77 % aux TPE-PME. Ces chiffres placent ces structures bien loin devant les grandes entreprises privées (48 % de confiance) ou les banques (43 %). Cette reconnaissance repose sur leur rôle clé dans l’économie locale. « Ces entreprises créent de l’emploi local, durable, non délocalisable et qui dynamisent l’économie de nos territoires ! », souligne Franck Bataille, président de la CPME 41.

Une fiscalité qui freine les petites entreprises

Pourtant, malgré cette confiance du public, la CPME 41 alerte sur une pression fiscale jugée excessive. Le communiqué de l’organisation patronale met en avant le taux d’imposition des entreprises en France, qu’il chiffre à 26 %, soit un niveau qu’il estime plus élevé que ceux de pays voisins comme l’Espagne (23,75 %), la Belgique et l’Italie (22 %), ou encore le Royaume-Uni (13,5 %).

Autre point d’alerte pour la CPME 41 : les charges sociales, jugées trop lourdes pour les petites entreprises. L’organisation patronale évoque un coût du travail en France. D’après les données de l’OCDE, le coût moyen du travail en France s’établit autour de 39 € de l’heure en 2024, contre 27 €/h en moyenne dans l’OCDE.

Les faillites en hausse : un retour aux niveaux d’avant-Covid

La CPME 41 rappelle que 60 000 entreprises ont été en difficulté en 2024, un chiffre qu’elle associe à un retour aux niveaux d’avant la pandémie de Covid-19. Selon la Banque de France, 55 000 entreprises ont déposé le bilan en 2023, et la tendance 2024 est effectivement orientée à la hausse, avec un retour au niveau de 2019. L’inquiétude est donc légitime.

Face à ces constats, la CPME 41 formule plusieurs demandes : un cadre fiscal et social simplifié et plus prévisible : la suppression des empilements de charges et de taxes qui pénalisent les petites entreprises; un soutien renforcé aux TPE-PME, afin de préserver leur rôle dans l’économie locale.

Alors que la situation économique s’annonce tendue pour 2025, la CPME 41 appelle les chefs d’entreprise à se mobiliser pour défendre leurs intérêts et réclamer des mesures de soutien adaptées.

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