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Vie locale

Le Saint-Lubin, nouvelle vie sous la direction de Giovanni et Jennifer

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Le café-bar Saint-Lubin, au cœur du centre-ville de Blois, a rouvert ses portes le 7 août 2025. Aux commandes, Giovanni Di Giacomo et sa compagne Jennifer Vacon, venus d’Orléans, portent un projet qui conjugue continuité et nouveauté, avec le souci affirmé de préserver l’âme d’un lieu attaché à ses habitués.

café-bar Saint-Lubin

D’Orléans à Blois : un chemin inattendu

L’histoire commence presque par hasard. « On est venus se balader à Blois, se détendre, après les fêtes de fin d’année », raconte Jennifer. Un soir, en arpentant le centre-ville, le couple apprend que certains établissements cherchent repreneur. De là naît l’idée de s’installer à Blois. Le marché du samedi matin joue un rôle décisif. Jennifer le connaissait déjà : « Ici, il y a une convivialité, une énergie, une âme. » Le charme opère, renforcé par l’ambiance familiale du quartier. Giovanni se positionne rapidement sur l’affaire. Le secteur n’était pas familier à Jennifer, mais Giovanni a déjà une solide expérience. À Orléans, il a fondé le Dr Funk, un bar à cocktails d’inspiration tiki.

Une ouverture réfléchie

Depuis le 7 août, le Saint-Lubin accueille de nouveau sa clientèle. Les horaires ont été fixés : du mardi au vendredi de 16h30 à 1h, et le samedi matin de 8h30 à 15h. Une offre qui se veut adaptée au rythme du centre-ville, mais appelée à évoluer. « L’été prochain, on testera peut-être un ou deux dimanches par mois en mode brunch amélioré », explique Giovanni Di Giacomo, avec des animations culinaires comme un brasero, un cochon de lait ou une paella géante.

Côté restauration, la carte se concentre sur le grignotage froid : planches de saucissons artisanaux et fromages locaux. Mais des ajustements sont déjà visibles : une nouvelle sélection de bières, une recherche de vins auprès de vignerons indépendants, avec une attention particulière portée aux productions régionales.

Décoration, identité et continuité

La décoration n’est pas encore terminée, mais l’identité du lieu se précise. « On veut apporter notre touche, sans changer l’âme du bar », soulignent-ils. En période creuse, des travaux de rafraîchissement sont prévus. L’esprit convivial, chaleureux et familial, qui a fait la réputation du Saint-Lubin, reste la ligne directrice. « C’est ce qui nous a plu, et c’est ce que nous voulons préserver. » Une petite table avec jeux et coloriages est déjà en place pour les enfants. L’accessibilité a également été pensée : l’espace permet de circuler en fauteuil roulant, et des tables adaptées viendront compléter l’aménagement.

café-bar Saint-Lubin

Les concerts et l’inauguration du 4 septembre

La musique conserve toute sa place. Le 4 septembre 2025 marquera l’inauguration officielle, avec un concert de La Nonne électrique, guitariste et chanteur qui revisite des classiques à sa manière. La soirée s’accompagnera d’un buffet « à discrétion », rassemblant des spécialités arméniennes, grecques et mexicaines, dans l’esprit de proximité avec les acteurs locaux.

L’éclectisme guidera la programmation : reggae, rock, et d’autres styles selon les propositions. Les Rendez-vous de l’histoire seront un moment particulier, avec un Saint-Lubin transformé en bar clandestin « façon prohibition », proposant une carte éphémère de cocktails et trois soirées de concerts, du mercredi au vendredi.

café-bar Saint-Lubin

Les premiers jours : fatigue et enthousiasme

Les débuts n’ont pas été de tout repos. « On est un peu sur les rotules », admet Jennifer. « Il y a eu le stress d’avant-ouverture, les aléas… » Mais le bilan est positif. « Ça se passe hyper bien. La clientèle est très sympathique », se réjouit Giovanni.

L’attachement des habitués au lieu a surpris le couple. « On ne s’attendait pas à ça », confie Jennifer. « On ne se rendait pas compte de l’importance du Saint-Lubin pour les Blésois. » Les craintes d’un changement radical se sont dissipées : les anciens reviennent, la continuité rassure. « Les gens sont contents que le Saint-Lubin ne soit pas mort. » Fatigués, mais heureux, Giovanni et Jennifer cherchent encore leur rythme. « C’est de la bonne fatigue », disent-ils. Leur ambition est claire : inscrire le Saint-Lubin dans la vie blésoise, dans une fidélité à l’esprit du lieu et une ouverture aux nouveautés.

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