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[Municipales] Le PCF 41 appelle à faire barrage à l’extrême droite

À trois mois des élections municipales, la fédération de Loir-et-Cher du Parti communiste français (PCF) place clairement la lutte contre l’extrême droite au cœur de la séquence électorale à venir. Pour le parti, ces municipales ne sont pas un scrutin local comme les autres. Il estime que l’extrême droite, et en particulier le Rassemblement national, entend utiliser les élections de mars prochain comme un levier stratégique, en amont de la présidentielle. L’objectif serait double : démontrer une implantation territoriale durable et renforcer un discours opposant les villes aux ruralités, en revendiquant la représentation du « pays réel ».

Face à cette stratégie, la fédération communiste réaffirme une ligne constante : la priorité absolue donnée à la lutte contre l’extrême droite, aujourd’hui comme hier. Cette lutte passe, selon elle, par le rassemblement le plus large possible des forces de gauche, partout où les conditions politiques le permettent.

Le PCF 41 salue ainsi les discussions engagées à Vendôme et à Romorantin, où une union large pourrait voir le jour. À l’inverse, il juge la situation blésoise préoccupante même si la liste RN ne s’est pas encore déclarée. La gauche y part divisée, tandis que la droite et le centre droit se présentent unis, un déséquilibre que le PCF considère comme une menace directe pour la continuité des politiques publiques locales.

Dans le sud du Loir-et-Cher, la situation est estimée encore plus alarmante. Le PCF 41 décrit un recul de l’organisation de la gauche, incapable dans plusieurs communes de présenter des listes complètes hors de la sous-préfecture. Dans le même temps, l’extrême droite progresse, avec des marqueurs politiques désormais bien identifiés : une représentation parlementaire dans la circonscription, une présence visible à Salbris, des élus locaux « masqués », et l’implantation de l’académie Saint-Louis, « financée par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin. »

Dans ce contexte, la fédération communiste assume une position parfois sensible à gauche : lorsque le rassemblement n’est pas possible et que la configuration électorale l’impose, le recours au front républicain dès le premier tour doit être envisagé. C’est notamment le cas, selon le PCF, à Selles-sur-Cher, où seules deux listes devraient s’affronter en mars, dont l’une portée par l’extrême droite.

Ailleurs dans le département, le PCF annonce que « des communistes seront présent·e·s sur des listes panachées partout où c’est possible ». Une orientation pensée comme un ancrage local durable. Car, « chaque élu·e communiste constitue un point d’appui dans son lieu de vie », qu’il s’agisse de « défendre les services publics ou en construire de nouveaux », ou encore de « mettre à l’ordre du jour des conseils municipaux des politiques sociales qui défendent la dignité des habitantes et des habitants ».

En cette fin décembre 2025, la fédération de Loir-et-Cher du Parti communiste français trace ainsi une ligne politique claire pour les municipales à venir : priorité au barrage contre l’extrême droite, recherche du rassemblement à gauche lorsque cela est possible, et présence militante locale comme outil de transformation concrète du quotidien.

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