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Education : un boycott et un appel à la mobilisation le 1er février

Les suppressions de postes dans l’académie d’Orléans-Tours pour la rentrée 2024 sont un sujet. Malgré une baisse démographique, il y a des préoccupations quant à leur impact sur les conditions de travail et la qualité de l’enseignement.

Les 139 suppressions prévues (70 postes dans le 1er degré et 69 dans le second degré) sont en partie justifiées par le ministère par des baisses d’effectifs, mais elles suscitent des inquiétudes parmi les syndicats d’enseignants qui mettent en avant des besoins accrus en soutien pédagogique. Il y a également une préoccupation sur la capacité du ministère à répondre adéquatement aux besoins éducatifs avec les ressources humaines disponibles, notamment concernant les dispositifs prioritaires comme les unités d’inclusion scolaire (ULIS) ou les classes de soutien​​.

Dans une démarche de protestation, les syndicats FSU Centre-Val de Loire et UNSA éducation ont annoncé le boycott du Comité Social d’Administration Académique (CSAA) prévu pour discuter de la rentrée 2024 dans les écoles, collèges et lycées de l’académie d’Orléans-Tours. Le communiqué conjoint des deux syndicats met en lumière une situation jugée alarmante par les personnels de l’éducation. Ils dénoncent une contradiction flagrante entre les déclarations publiques de la Ministre de l’Éducation et la réalité sur le terrain. FO participera à ce boycott.

Surtout, les syndicats expriment une colère profonde face à ce qu’ils considèrent comme un manque de moyens, un affaiblissement des conditions de travail, et une dégradation de la qualité de l’enseignement public. Ils soulignent les défis posés par les classes surchargées, le manque de ressources pour une inclusion réussie, et des directives éloignées des valeurs fondamentales de l’éducation.

Dans ce contexte, ces syndicats appellent également à une mobilisation générale de tous les personnels le 1er février 2024, en faveur de la défense de l’école publique et laïque, pour une meilleure rémunération et un respect accru des personnels, ainsi que pour des effectifs réduits.

Enfin, les syndicats demandent une meilleure planification des réunions et instances académiques pour permettre une préparation adéquate et une étude approfondie des documents de travail. Ils espèrent ainsi garantir une participation effective et constructive des représentants du personnel dans les processus décisionnels.

Cette situation met en lumière les tensions croissantes entre le ministère de l’Éducation et les représentants du personnel enseignant, dans un contexte de réformes éducatives et de contraintes budgétaires.

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