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L’Île au trésor, Missak Manouchian, la rentrée à la Maison de la BD de Blois

La Maison de la BD de Blois rouvrira ses portes le 10 septembre 2024 après une semaine de fermeture pour un changement d’expositions. À l’affiche, deux expositions marquantes : « Missak Manouchian, une vie héroïque » et « L’Île au trésor en bande dessinée ».

Missak Manouchian, Une vie héroïque est une BD conçue par Didier Daeninckx et Mako, publiée aux éditions Les Arènes BD. Cette œuvre graphique rend hommage au résistant d’origine arménienne, leader d’un groupe de combattants étrangers pendant la Seconde Guerre mondiale en France, exécuté en 1944 au Mont-Valérien. L’album détaille son parcours depuis son enfance en Arménie durant le génocide jusqu’à son engagement dans la résistance en France. L’ouvrage offre une narration visuelle poignante, mêlant des illustrations expressives à des couleurs sombres, évoquant avec émotion et précision l’époque historique traversée par Manouchian. Des pages entières dédiées aux reproductions d’affiches de l’époque enrichissent le récit, apportant un contexte visuel fort qui accentue le message du livre. Un dossier historique, complété par l’historien Denis Peschanski, conclut l’album en explorant plus largement le rôle des étrangers dans la Résistance française.

L’exposition à la Maison de la BD sur « L’Île au trésor » explore les multiples adaptations du roman en bande dessinée. Une conférence sur les adaptations cinématographiques et en bande dessinée de « L’Île au trésor » sera également organisée le dimanche 22 septembre 2024 (15h), à la Maison de la bd, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, animée par Marie Enriquez.

« L’île au trésor », paru en 1883, et son adaptation précoce dans les médias visuels dès le début du XXe siècle, notamment en cinéma depuis dès 1918 et en bande dessinée depuis 1942. Les adaptations ont été favorisées par l’écriture visuelle de Stevenson. Le roman a engendré plusieurs adaptations, dont des films et des séries d’animation.

Les adaptations cinématographiques ont varié, allant de versions fidèles à des interprétations plus libres et créatives. Par exemple, le film de 1934 avec Wallace Beery et Jackie Cooper est souvent cité comme une représentation classique et influente du roman, marquant la première adaptation sonore du récit. Disney a également apporté sa contribution avec le premier film entièrement en prises de vues réelles en 1950, une version notable pour avoir introduit le « pirate accent » qui deviendra caractéristique du personnage de Long John Silver et influencerait les représentations de pirates dans la culture populaire

En bande dessinée, il a été adapté en environ une trentaine d’albums, certains étant des créations originales et d’autres des suites de récits antérieurs. La conférence explorera comment ces adaptations ont influencé la littérature et la production audiovisuelle, en se concentrant sur les adaptations en bande dessinée du roman de Stevenson, notamment celles qui sont des franco-belges, mais aussi des comics américains ou des mangas japonais. Il sera aussi question de l’influence de ces adaptations sur la production audiovisuelle et les liens entre les différentes adaptations.

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