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[Municipales] Malik Benakcha rassemble ses soutiens : vers une campagne offensive à Blois

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Mercredi soir, au Clipper, place Louis XII, à Blois, la salle à l’étage et sa terrasse débordaient. Environ 90 militants avaient répondu à l’appel de Malik Benakcha pour une réunion qu’il a lui-même décrite comme « militante » et non publique. L’ambiance était marquée par un sentiment d’engagement dans la bataille des municipales. Le candidat d’opposition, élu depuis 2020, y a esquissé les grandes lignes de sa stratégie municipale et donné le ton d’une campagne qu’il veut collective, offensive et résolument optimiste.

« Être courageux tout seul, ça ne sert à rien »

Dès ses premiers mots, Malik Benakcha a insisté sur le caractère inédit, à ses yeux, de la mobilisation qui l’entoure plusieurs mois avant les municipales. « Personne n’a commencé une campagne à Blois avec cent personnes autour de lui », a-t-il lancé, avant de marteler : « Être courageux tout seul, ça ne sert à rien » pour montrer qu’il ne fait pas cavalier seul. Il a rappelé ses débuts politiques en 2014, déjà engagé dans l’opposition municipale, entouré alors d’une poignée de compagnons dont certains étaient présents ce soir. Dix ans plus tard, dit-il, « nous sommes restés constants dans nos valeurs et dans notre opposition à une gauche qui fait du mal à la ville ». Le rassemblement était au cœur de son propos. Pas question de querelles de personnes ni de divisions internes : « Les Blésois n’attendent pas la dissidence, ils attendent l’unité. » L’unité, martelée comme une condition de victoire face à Marc Gricourt, maire sortant socialiste en poste depuis 2008.

Malik Benakcha

À ses côtés, Michel Pillefer, secrétaire départemental des Républicains, qui a rallié Malik Benakcha et s’est détaché de « Unis pour Blois » qui a pour tête de liste Mathilde Desjonquères : « Mettre en avant une représentante du MoDem n’a aucun sens aujourd’hui. Si nous voulons bâtir un projet pour mieux vivre à Blois, c’est avec les Républicains, l’UDI et la démarche déjà engagée par Malik. » Même tonalité chez Anis Sabri-Lebaron, représentant l’UDI, qui a souligné l’importance du rassemblement : « Trop souvent, nous avons manqué de lucidité et laissé les égos prendre le pas. Aujourd’hui, le rassemblement est effectif. Il dépasse les partis. » Et de conclure : « Il faut sortir des logiques partisanes. Autre chose est possible, et cet autre chose, c’est nous, à travers Malik. »

municipales 2026

La parole a ensuite été donnée à Philippe Plantier, directeur de campagne. Installé à Blois depuis trente ans, il a revendiqué son engagement comme un choix citoyen. Pour lui, la campagne ne sera pas seulement un affrontement de bilans et de programmes, mais « une campagne d’écoute et d’animation », avec du porte-à-porte massif, des permanences régulières et un contrat citoyen. « On veut montrer que la politique peut être différente », a-t-il dit.

Quatre priorités : sécurité, commerce, fiscalité, développement durable

Au fil de la soirée, Malik Benakcha a déroulé ce qu’il appelle « les quatre priorités ». D’abord la sécurité, « première mission d’un maire », avec l’augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance et le doublement des effectifs de la police municipale. Objectif : assurer une présence devant toutes les écoles et une couverture complète de la ville, « parce que l’État ne fait plus son travail ».

Ensuite le commerce. Lui-même commerçant, il a dénoncé une municipalité composée « uniquement d’enseignants et de fonctionnaires » et redéfendu l’idée d’une foncière municipale pour racheter des locaux et les louer à prix raisonnables. Il a rappelé avoir porté cette proposition dès 2018, reprise depuis par la majorité. Le fiasco du Carré Saint-Vincent a été largement évoqué comme symbole d’une gestion municipale « incompétente » en matière économique.

Troisième priorité : la fiscalité. Le candidat veut envoyer un signal en réduisant la taxe foncière, même légèrement. « Trop de jeunes couples renoncent à s’installer à Blois à cause des impôts. Être la préfecture la plus imposée de la région Centre, ce n’est pas normal. »

Enfin, le développement durable, mais « pas une écologie punitive ». Il s’en est pris à la politique de stationnement de la majorité, qu’il juge « anti-commerce » et « anti-attractivité ». Blois, dit-il, ne peut être gérée « comme Paris » : « Supprimer des places de stationnement, c’est tuer le commerce local. »

Benakcha Blois

300 propositions pour Blois

Au-delà des critiques, Malik Benakcha s’est attaché à défendre une posture optimiste : « On nous dit que l’opposition est pessimiste. Non : nous sommes optimistes, parce que nous croyons que Blois a toutes les chances de redevenir attractive, de sortir de son sommeil. » Le débat sur le futur slogan a été abordé : « Un nouveau souffle pour Blois » ou « Je crois en Blois ». Le candidat a avoué sa préférence pour le second, qu’il assume comme un message de confiance : « Blois a toutes les capacités pour réussir. Je crois en Blois, et je vous invite à y croire avec moi. » Et dans cette idée, 300 propositions seront avancées.

Benakcha Blois

La réunion a pris ensuite un tour plus opérationnel. Malik Benakcha a détaillé les attentes envers ses militants : tenir les permanences, participer aux tractages et boîtages, s’engager quartier par quartier. « Même si ce n’est que votre rue, c’est déjà énorme », a-t-il insisté, défendant une campagne de proximité. En ce 1er octobre, les troupes de Malik Benakcha semblent prêtes à se lancer dans la bataille.


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