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Economie

Les cyber-risques sont devenus des risques business majeurs

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Les cyber-risques sont devenus des risques business majeurs, touchant non seulement la sécurité informatique mais aussi l’ensemble des opérations commerciales et la réputation des entreprises.

Les cyberattaques, comme les ransomwares, peuvent entraîner des pertes financières considérables. Outre les coûts liés à la récupération des données et à la restauration des systèmes, les entreprises peuvent être confrontées à des rançons élevées, à des pertes de revenus dues à l’interruption des activités, et à des amendes réglementaires en cas de non-conformité avec des normes de protection des données.

Risque opérationnel

Les cyberattaques peuvent paralyser les opérations d’une entreprise, affectant tout, des chaînes d’approvisionnement à la communication interne. Cela peut provoquer des perturbations majeures qui impactent la production, la distribution, et les services clients, avec des effets d’entraînement sur l’ensemble de l’organisation.

Réputation et confiance des clients

Une violation de données peut gravement nuire à la réputation d’une entreprise. La perte de données sensibles, que ce soit des informations clients ou des secrets commerciaux, peut éroder la confiance des clients et des partenaires commerciaux, entraînant une perte de clientèle et des opportunités d’affaires.

Conformité et réglementation

Avec des réglementations de plus en plus strictes, telles que le RGPD en Europe ou la directive NIS2 à venir*, les entreprises doivent se conformer à des normes élevées de sécurité. Le non-respect de ces normes peut entraîner des sanctions sévères, ce qui ajoute une couche supplémentaire de risque business liée aux cybermenaces​.

Les dirigeants et les responsables de la sécurité, comme les RSSI, sont de plus en plus tenus responsables en cas de manquement à la sécurité. Des incidents récents montrent que les régulateurs peuvent poursuivre les entreprises pour mauvaise gestion des cyber-risques, ajoutant ainsi un risque juridique considérable.


La formation en cybersécurité en entreprise est donc cruciale. Elle aide à minimiser la probabilité et l’impact des attaques cybernétiques, ce qui est essentiel étant donné que le coût de la cybercriminalité continue d’augmenter.

En formant tous les employés, et pas seulement l’équipe IT, les entreprises peuvent renforcer leur sécurité. Chaque employé devient un point de défense contre les intrusions potentielles, surtout que les erreurs humaines représentent une menace majeure pour la sécurité. Les entreprises qui investissent dans la formation continue en cybersécurité peuvent non seulement protéger leurs actifs numériques mais aussi renforcer la confiance des clients et autres parties prenantes, ce qui est crucial dans un monde où les violations de données sont fréquemment médiatisées.

Adaptation aux menaces émergentes

La cybersécurité n’est pas statique; les menaces évoluent rapidement. La formation régulière permet aux employés de rester informés des dernières tactiques et techniques d’attaque, leur permettant de mieux les identifier et les neutraliser​.

Les formations régulières aident à instaurer une culture de la sécurité au sein de l’entreprise où la sécurité devient la responsabilité de tous, pas seulement celle des techniciens ou des dirigeants​.

Utiliser des méthodes variées qui correspondent aux différents styles d’apprentissage des adultes, telles que des simulations de phishing, des formations en ligne interactives, et des communications régulières, peut augmenter l’efficacité de la formation et assurer que les pratiques de sécurité sont bien intégrées et mises en œuvre par tous les employés.


*En Europe, la directive NIS2, qui entrera pleinement en vigueur en octobre 2024, impose des exigences plus strictes en matière de sécurité et de conformité aux entreprises. La directive NIS 2 va concerner des Entités Importantes (EI) et les Entités Essentielles (EE). NIS 2 va s’adresser à plus de 10 000 EI et EE en France, mais aussi – et c’est nouveau – à leurs prestataires, ayant un accès aux infrastructures des entreprises EI et EE concernées en premier lieu. De quoi faire largement doubler le nombre d’entreprises soumises à NIS 2. Les EI et EE sont des organisations de plus de 50 salariés réalisant plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires et sont issues des 18 secteurs identifiés par NIS, répartis en 2 catégories : secteurs hautement critiques ou secteurs critiques, parmi lesquels l’énergie, les transports, la santé et le pharmaceutique, le spatial, les banques et institutions financières ou encore les administrations publiques.

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