[Municipales] Le PRG veut peser à Blois sur une ligne de centre gauche

C’est une orientation claire que trace le Parti Radical de Gauche (PRG) en Loir-et-Cher. À l’approche des élections municipales, les radicaux de gauche affirment leur volonté de s’inscrire dans une dynamique de centre gauche, fidèle à leurs valeurs républicaines, laïques et humanistes. À Blois, ville où leur présence politique s’ancre depuis plus de vingt ans, ils entendent faire entendre une voix « utile et responsable », portée par une tradition de modération et de dialogue.
Tout cela dans une perspective nationale. En effet, les fédérations du PRG de Loir-et-Cher, du Loiret et d’Indre-et-Loire annoncent leur participation, le 16 novembre, au rassemblement de la Convention organisée à Cergy-Pontoise par Bernard Cazeneuve. Aux côtés de Guillaume Lacroix, président national du parti, y seront réunies des personnalités telles que Raphaël Glucksmann, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ou encore Philippe Aghion, prix Nobel d’économie. Une manière d’inscrire la démarche régionale dans un mouvement plus vaste de réflexion et de recomposition autour du centre gauche. Le PRG plaide pour une union en rupture avec la NUPES-NFP, jugée dominée par la France insoumise (LFI).
Dans plusieurs villes de la région, le PRG cherche aujourd’hui des convergences. Blois et Orléans sont citées comme des points d’appui privilégiés, dans la continuité d’un engagement déjà concret au sein de la majorité régionale, où le parti siège dans le groupe « Socialistes, radicaux et citoyens » aux côtés du président François Bonneau.
À Blois, les radicaux de gauche soulignent la singularité d’une ville de culture et de patrimoine, où ils entendent participer activement à la construction d’un projet de territoire. Quatre mots structurent leur ambition : vitalité démocratique, tranquillité urbaine, accessibilité, attractivité.
Hervé Mesnager, délégué général du PRG référent pour la région Centre-Val de Loire, et Cécile Caillou-Robert, conseillère régionale déléguée, précisent que des propositions ont été faites à Marc Gricourt, maire de Blois, dans la perspective d’un rassemblement à gauche et au centre.
Le Parti Radical Valoisien réaffirme lui son choix de Mathilde Desjonquères
Du côté du Parti Radical Valoisien du Loir-et-Cher, on s’irrite d’articles de presse affirmant que le centre, incarné par l’UDI, soutient Malik Benakcha. « Le centre est par construction beaucoup plus riche » et ne se résume pas à une seule formation, souligne Marc Tirvaudey.
À Blois, le Parti Radical réaffirme son soutien à Mathilde Desjonquères, candidate issue de la coalition Unis pour Blois. Il rappelle avoir participé au vote interne de juillet 2025, où seize membres sur dix-neuf l’avaient choisie, aux côtés de Renaissance et d’autres formations centristes.

Le parti défend une union des centres et de la droite, à condition qu’elle reste étrangère à l’extrême droite, qualifiée de porteuse de « solutions simplistes ». Tout en indiquant avoir « tendu la main » à Malik Benakcha, Marc Tirvaudey regrette que celui-ci ait posé pour unique condition « sa place ». En conclusion, le Parti Radical salue en Mathilde Desjonquères une candidate capable de « faire fonctionner une équipe, articuler des compétences et porter avec simplicité une ambition résolue pour Blois ».
 
 
 
 
 

