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Blois a battu son record de pluie en 2024

L’année 2024 restera dans les annales météorologiques comme l’une des plus pluvieuses jamais enregistrées en France. Selon le bilan actualisé de Météo-France publié mardi, plusieurs villes de la moitié nord du pays ont battu leur record annuel de précipitations, marquant une année ponctuée par des épisodes de pluies intenses et répétées. Parmi elles, Blois a enregistré un cumul de 905,6 mm de précipitations, un chiffre inédit depuis le début des relevés en 1990.

Cette pluviométrie exceptionnelle s’inscrit dans un contexte d’intempéries nombreuses tout au long de l’année, avec une succession d’épisodes de précipitations ayant touché une grande partie du territoire. Au niveau national, la moyenne annuelle des précipitations a atteint 1 075 mm, soit un excédent de 15 % par rapport à la normale, faisant de 2024 la 7e année la plus pluvieuse depuis 1959.

Outre Blois, d’autres villes emblématiques ont connu des records historiques de pluviométrie :

  • Paris : 901,1 mm, un niveau jamais atteint depuis le début des mesures en 1873 au parc de Montsouris. Le précédent record, datant de l’an 2000, a été dépassé.
  • Melun : 994,9 mm, battant le précédent maximum historique.
  • Le Mans : 960,9 mm, un record depuis le début des relevés en 1945.
  • Saint-Nazaire : 1 106,1 mm, le total le plus élevé jamais relevé depuis 1957.

Ces données reflètent une tendance globale à l’augmentation des précipitations sur l’ensemble du territoire français, en particulier dans les régions du nord et de l’ouest. L’année a également été marquée par des conditions climatiques contrastées, puisque, parallèlement à ces précipitations records, 2024 figure parmi les années les plus chaudes jamais mesurées en France, se classant derrière les pics de chaleur de 2022 et 2023.

« Certaines villes n’avaient jamais connu autant de pluies sur un an depuis le début des mesures », rappelle Météo-France dans son rapport, soulignant que cette situation résulte d’une combinaison de plusieurs facteurs climatiques propices aux intempéries. Ces précipitations abondantes ont eu des répercussions significatives sur les activités locales, notamment l’agriculture, fortement perturbée par l’excès d’eau.

Avec cette année 2024 pluvieuse et chaude, la question des effets du changement climatique continue de susciter l’inquiétude des experts. Si les températures moyennes augmentent globalement, la multiplication des phénomènes extrêmes, comme les fortes précipitations et les épisodes de sécheresse, complique encore davantage la gestion des ressources en eau et l’adaptation des territoires aux nouvelles réalités climatiques.

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