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Ces données stupéfiantes sur les violences de genre à l’école

Entre 2017 et 2022, il y a eu 37.800 condamnations pour violences sexuelles en France, avec 76% concernant des agressions sexuelles, 17% des viols, 4% des atteintes sexuelles sur mineur, et 3% du harcèlement sexuel. La majorité des victimes de ces crimes était des femmes, et une proportion significative des victimes étaient mineures​​.

Une enquête publiée par OpinionWay, pour Plan International France, auprès de 1039 jeunes femmes françaises âgées de 13 à 25 ans, offre un aperçu inquiétant de la réalité des violences sexistes et sexuelles (VSS), ainsi que du cyberharcèlement dans les établissements scolaires.

Selon l’étude, une proportion notable de ces jeunes femmes a bénéficié de séances de prévention contre les VSS (36%) et le cyberharcèlement (5%). Cependant, ces chiffres semblent dérisoires face à l’étendue du problème. En effet, 30% des sondées ont exprimé une crainte d’être victimes de VSS au sein de leur établissement scolaire, et 12% ont même réduit leur présence sur les réseaux sociaux en raison du cyberharcèlement.

De façon plus globale, 44% des jeunes femmes interrogées ont admis avoir eu peur d’être victimes ou ont évité leur établissement scolaire ou les réseaux sociaux à cause de VSS ou de cyberharcèlement. Ces chiffres décomposés révèlent que 32% des craintes sont liées aux VSS, tandis que 30% concernent le cyberharcèlement.

Les types de violences subies sont également divers. L’enquête rapporte que 53% des sondées ont été témoins de sexisme, 28% de harcèlement sexuel, 25% d’agression sexuelle autre que le viol, 12% de viol et 5% de prostitution. Concernant le cyberharcèlement, 38% des jeunes femmes connaissent des victimes, 9% en ont été elles-mêmes victimes, et 18% affirment qu’aucune élève n’en a été victime.

On note en outre une certaine réticence à en parler. Parmi les victimes de VSS, 64% ont discuté de leurs expériences, principalement avec des proches (58%) ou du personnel scolaire (18%). De même, 62% des jeunes femmes qui connaissent des victimes de VSS ont partagé ces informations, surtout avec des proches (48%) ou du personnel scolaire (23%). Pour le cyberharcèlement, 73% des victimes en ont parlé, la plupart du temps à des proches (65%) ou à du personnel scolaire (36%).

Ce baromètre est un signal d’alarme. Il met en évidence la nécessité d’une prise de conscience collective et d’une intervention renforcée pour assurer un environnement d’apprentissage sûr et respectueux pour tous les élèves.

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