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Contrôle technique obligatoire pour les deux-roues : ce qu’il faut savoir

Dès avril 2024, une nouvelle réglementation concernant le contrôle technique des deux-roues entrera en vigueur en France. Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

Les véhicules ciblés

La mise en place concerne la grande majorité des deux et trois-roues motorisés, y compris les quadricycles à moteur, classés dans la catégorie L du Code de la route. Étonnamment, même les véhicules de moins de 125 cm³, dont les scooters, sont inclus, allant au-delà des préconisations européennes. Clément Beaune, le ministre des Transports, justifie cette décision par la forte accidentologie et les problèmes environnementaux associés à ces engins en milieu urbain. Seules les motocyclettes d’enduro et de trial échappent à cette obligation, de par leur utilisation principalement sportive. En chiffres, cela représente près de quatre millions de véhicules.

Les spécificités du contrôle

La France a souhaité personnaliser les critères émis par la directive européenne de 2014. Les points d’inspection couvriront la sécurité, la pollution atmosphérique et les nuisances sonores. Toutefois, ce contrôle sera allégé par rapport à celui des voitures, avec un nombre de points divisé par quatre.

Seuls les centres agréés, disposant des équipements adéquats, pourront réaliser ces contrôles. Une période transitoire d’un an est prévue dès avril 2024 pour que les centres déjà agréés pour d’autres types de véhicules puissent s’adapter.

Calendrier de mise en Œuvre

Afin d’éviter un engorgement des centres de contrôle, un échelonnement est prévu. Les deux-roues immatriculés avant le 1er janvier 2017 seront les premiers inspectés dès avril 2024. Ce processus s’étalera progressivement jusqu’à la fin 2026.

Pour les engins mis en circulation après le 1er janvier 2022, le premier contrôle aura lieu juste avant leur cinquième anniversaire, puis sera renouvelé tous les trois ans.

Tarification et polémique

Le gouvernement a annoncé un tarif avoisinant les 50 euros, en souhaitant proposer un contrôle « simple et économique ». Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité. De nombreux motards ont manifesté leur mécontentement. La Fédération française des motards en colère va même jusqu’à envisager un boycott. En cas de non-respect, les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros et à l’immobilisation de leur véhicule.

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